Réplique culte :
Et qu’est ce qu’on fait si une bestiole nous fonce dessus, on lui crache à la gueule ?
Sortie : 18 juillet 1986 aux Etats-Unis,
08 octobre 1986 en France
Titre original : Aliens
Réalisation : James Cameron
Scénario : Walter Hill, James Cameron & David Giler
Musique : James Horner
Distribution : Sigourney Weaver, Michael Biehn, Paul Reiser & Bill Paxton.
Synopsis :
Après 57 ans de dérive dans l’espace, Ellen Ripley est secourue par la corporation Weyland-Yutani. Malgré son rapport concernant l’incident survenu sur le Nostromo, elle n’est pas prise au sérieux par les militaires quant à la présence de xénomorphes sur la planète LV-426 où se posa son équipage… planète où plusieurs familles de colons ont été envoyées en mission de « terraformage ». Après la disparition de ces derniers, Ripley décide d’accompagner une escouade de marines dans leur mission de sauvetage… et d’affronter à nouveau la Bête.
On reprend Ellen Ripley et on la rebalance dans une fusée avec des vilains Aliens et on fait une suite à l’excellent ALIEN LE HUITIEME PASSAGER.
C’est un secret pour personne, ce film est bien connu de tout le monde et il le mérite amplement. Ce n’était pas simple de passer après Ridley Scott et pourtant, James Cameron l’a fait avec brio.
Ici, on laisse tomber l’ambiance du premier pour découvrir un autre aspect de la créature et également du traitement de l’histoire. Là où le premier Alien nous renvoyait à de la science-fiction classique (dans le bon sens du terme), le second nous propulse dans un film d’action.
C’est ce changement drastique de tonalité qui permet au film d’être tout aussi intéressant que le premier volet. Car finalement, ces deux films ne se concurrencent pas, ils se complètent.
Le réalisateur fait son propre film de guerre et critique l’armée américaine par rapport à son passage musclé au Vietnam. On retrouve d’ailleurs, beaucoup de similitudes avec PREDATOR (de John McTiernan) dans le traitement et la mise en image des soldats. D’ailleurs, PREDATOR sort seulement un an plus tard, ça montre que les grands réalisateurs de l’époque étaient touchés par la même grâce.
Sigourney Weaver excelle (comme d’habitude) dans son rôle. Ce qui est très convaincant, c’est que son personnage reste lui-même. Elle est toujours cette femme ordinaire mais qui sait se dépasser au moment où il le faut. Ce film incarne donc à la perfection l’image crédible de la femme forte en évitant les pièges de la caricature.
A l’inverse du premier film où on ne se souviendra que d’elle, cette fois-ci, plusieurs autres rôles vont rester en tête. Bien sûr, la petite Newt mais aussi le soldat Hicks et Bishop (qui m’a personnellement traumatisé quand j’étais petit).
A voir, absolument !
© Jed Seth