[CRITIQUE] : A Star Is Born (2018)

Sortie : 05 octobre 2018 aux Etats-Unis,
03 octobre 2018 en France

Réalisation : Bradley Cooper

Scénario : Bradley Cooper, Eric Roth & Will Fetters

Distribution : Bradley Cooper, Lady Gaga, Sam Elliott, Rafi Gavron.

Synopsis :

Star du rock abimée par l’alcool, Jackson Maine fait, comme à son habitude, la tournée des bars quand il découvre par hasard, Ally Campana, une jeune chanteuse au talent et au tempérament hors norme, venue tenter sa chance à Hollywood. Il la prend sous son aile et lui met le pied à l’étrier.

On prend une star de musique Country sur le retour et on lui fait rencontrer une jeune chanteuse toute pimpante. On les laisse s’apprivoiser et on fait un film pour voir ce que ça va donner. 

C’est le tout premier film de Bradley Cooper en tant que réalisateur et ce qu’on peut dire, c’est que le mec peut déjà donner des cours à beaucoup de « réalisateurs » bien ancrés dans le Hollywood actuel. Il a su filmer des moments d’humanités assez exceptionnels et sa façon de prendre son temps est vraiment bienvenue dans un monde où tout va bien trop vite…

Quand on sait l’investissement de Cooper dans son film (il joue dedans, il le réalise, il chante, il a co-écrit le scénario, il a co-produit) et non content de cela, il a assumé de belles prises de risques comme enregistrer en live les chansons du film sans avoir recours au playback pour le tournage.

En gros, le mec s’est mis tous les bâtons possibles dans les roues et a réussi à nous sortir un film assez mémorable.

Honnêtement, n’étant pas très client de Lady Gaga, j’avais peur d’être vite saoulé pendant ce film (d’où le temps que j’ai mis à me décider à le voir) et finalement, pas du tout. Franchement, c’est un grand film et si Bradley Cooper continue dans cette lignée, il va devenir un réalisateur incontournable.

C’est vraiment un film à voir. Je vous le conseille vivement. 

© Jed Seth

[CRITIQUE] : Dirty Dancing (1987)

Réplique culte :

On ne laisse pas Bébé dans un coin !

Sortie : Première mondiale : 12 mai 1987 au Festival de Cannes,
23 décembre 1987 sortie nationale en France,
17 août 1987 aux Etats-Unis.

Réalisation : Emile Ardolino

Scénario : Eleanor Bergstein

Musique : John Morris

Distribution : Patrick Swayze, Jennifer Grey, Jerry Orbach, Kelly Bishop.

Synopsis :

Dans les années soixante, Bébé passe des vacances familiales monotones jusqu’au jour où elle découvre qu’un groupe d’animateurs du village estival forment un groupe de danse. Pour la jeune fille sage, c’est le début de l’émancipation grâce au « dirty dancing », cette danse ultra-sensuelle et la rencontre avec Johnny Castle, le professeur de danse.

Dirty Dancing est une comédie romantique musicale américaine réalisé par Emile Ardolino, sorti en 1987. Dans ce film qui se déroule au cours de l’été 1963, on retrouve Frédérique Houseman, dite « Bébé », une jeune fille de dix-sept ans. Avec ses parents et sa sœur, elle passe ses vacances dans la pension de famille Kellerman située au Catskill dans l’État de New York. Pendant son séjour, Bébé se trouve mêlée par hasard à la vie des employés de la pension. Malgré la désapprobation de son père, elle tombe amoureuse de Johnny, qui est issu d’un milieu social très différent du sien. C’est le premier grand rôle dans la carrière de Patrick Swayze qui est alors inconnu du grand public. Au départ le rôle de Johnny Castle est initialement destiné à Val Kilmer, mais celui-ci déclinera l’offre. Dirty Dancing a obtenu un grand succès sur le continent américain et a rapporté plus de 210 millions de dollars au box-office mondial. En France le film n’a pas trouvé son public, avec seulement 394.327 entrées au cours de son exploitation en salle. Il a cependant connu une seconde carrière, grâce à sa sortie en VHS. La bande originale du film est l’une des plus vendues dans le monde et le film a remporté l’Oscar de la meilleure chanson avec (I’ve Had) The Time of My Life (interprétée en duo par Bill Medley et Jennifer Warnes). J’ai découvert Dirty Dancing dans les années 90, depuis je l’ai revu de nombreuses fois, voici mon avis :

Ce que j’ai aimé :

• La BO mythique que je connais par coeur, un pur régal que j’écoute depuis des décennies.
• La prestation et le charisme de Patrick Swayze (oui oui le succès du film repose grandement sur lui).
• L’ambiance du film, un mélange entre culture des années 60 & 80. 
• Le casting de très bonne qualité.
• Les thèmes abordés pour l’époque, (l’avortement, la hiérarchisation sociale, la libération sexuelle)
• Les scènes de danse sont très réussies dans l’ensemble. 
• Le couple que forment Swayze et Grey fonctionne à merveille, l’alchimie à l’écran est parfaite, même si leur relation était houleuse pendant le tournage. 
• La scène de danse finale avec le porté est juste énorme. 

Ce que j’ai moins aimé :

• Le film manque de second degré, c’est dommage. 
• Les dialogues ne sont vraiment pas terribles, surtout dans la VF. 
• Le scénario qui comporte trop d’incohérence.

Conclusion :

Bien sûr que Dirty Dancing n’a pas révolutionné le cinéma, ce n’est pas un chef-d’oeuvre, mais c’est un film avec lequel j’ai grandis, c’est un peu comme une Madeleine de Proust. De ce fait c’est toujours très compliqué d’être 100 % objectif avec un film de son enfance. Le scénario n’est pas dingue, je suis bien conscient de tous les défauts du film, mais je lui pardonne tout. Lorsque je me remets ce film, c’est un véritable concentré de nostalgie qui remonte en moi. Dirty Dancing est devenu un film culte pour toute une génération et a révélé Patrick Swayze qui a bien su en profiter par la suite, au contraire de Jennifer Grey. Si par hasard vous n’avez pas encore vu ce classique je vous le conseille fortement, car c’est bien connu on ne laisse pas Bébé dans un coin… 

© Steve Ketterlin

[CRITIQUE] : La La Land (2017)

Réplique culte :

Tu n’es pas qu’une simple artiste !

Sortie : Première mondiale 31 août 2016 à Venise,
25 janvier 2017 en France

Réalisation : Damien Chazelle

Scénario : Damien Chazelle

Musique : Justin Hurwitz

Distribution : Emma Stone, Ryan Gosling

Synopsis :

Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ? 

La La Land, est une comédie musicale écrite et réalisé par Damien Chazelle, sorti en 2016. Le film est devenu un succès critique et commercial, rapportant plus de 450 millions de dollars au box-office mondial pour un budget de 30 millions. Il a remporté un nombre incalculable de prix, dont sept récompenses aux Golden Globes et six Oscars, pour quatorze nominations (c’est autant qu’un certain Titanic). La La Land à vraiment marqué sa décennie. Mais pour être honnête, (à quelques exceptions près) moi et les comédies musicales nous ne sommes pas vraiment amis. Même les films où les personnages se mettent à chanter pour un rien, ce n’est pas trop ma tasse de thé, je ne suis pas très réceptif et cela a plutôt tendance à m’ennuyer et à me sortir du film. De ce fait je ne suis pas vraiment parti confiant en me posant devant La La Land, même si bien évidement j’avais entendu toutes les critiques positives (je ne vis pas dans une grotte ni dans une caverne rassurez-vous). Alors qu’ai-je pensé du film ? Je vous fais part de mon avis (sans spoiler) :

Ce que j’ai aimé :

• La mise en scène de Damien Chazelle qui a su y retranscrire son amour pour le cinéma. 
• Les magnifiques plans séquences.
• Le mélange entre amour, rêve et réalisme. 
• Emma Stone qui livre une prestation époustouflante !
• L’alchimie parfaite entre Emma Stone et Ryan Gosling. 
• Les décors ainsi que les costumes très colorés. 
• La photographie qui est sublime. 
• La musique qui est bien utilisé, ça ne chante pas tout le temps pour tout et pour rien. 
• La fraicheur et l’énergie du film qui donne le sourire, qui donne envie de chanter et danser. 
• La magnifique BO de Justin Hurwitz ainsi que la chanson-titre que l’on fredonne en boucle.

 

Ce que j’ai moins aimé :

• Les chorégraphies qui sont un ton en-dessous des grosses comédies musicales de l’histoire du cinéma.

Conclusion :

La La Land (qui au passage est le surnom de Hollywood à Los Angeles) est vraiment un beau film, que ce soit la musique, les costumes, la mise en scène, les acteurs ainsi que les décors, pour moi il n’y a aucune fausse note à signaler. C’est un vrai hommage à la comédie musicale de l’âge d’or à Hollywood. Ce film est vraiment destiné aux amoureux du septième art. La La Land est un film qui a marqué et qui va rester dans les esprits, un futur classique ! Bravo Monsieur Chazelle !

© Steve Ketterlin