
Sortie : Première : 15 décembre 2018,
06 février 2019 en France
Réalisation : Philippe Lacheau
Scénario : Julien Arruti & Philippe Lacheau
Musique : Michael Tordjman & Maxime Desprez
Distribution : Philippe Lacheau, Elodie Fontan, Tarek Boudali, Didier Bourdon.
Synopsis :
Nicky Larson est un garde du corps, aussi adroit au combat de rue que comme tireur d’élite. On fait souvent appel à lui pour régler les problèmes que les autres ne peuvent résoudre. Aidé de sa partenaire Laura Marconi, il propose de multiples services à ses clients. Mais, aussi professionnel et réputé soit-il, Larson possède un défaut de taille : son penchant particulièrement exacerbé pour la gent féminine, ce qui pose bien des soucis à sa partenaire Laura. Nicky Larson se voit confier la mission de protéger le « parfum de Cupidon », une fragrance qui permet de rendre irrésistible quiconque le porte. Mais une seconde d’inattention permet à des malfrats de s’en emparer. Son client l’ayant envouté en s’aspergeant de cette fragrance pour lui en prouver l’authenticité, Larson doit alors le récupérer avant le délai de 48 heures au terme duquel son effet deviendrait permanent.

On prend une bande de potes qui font des films. On prend un manga culte des années Club Dorothée. On balance tout dans un mixeur et on regarde ce que ça donne (aie, ce n’est pas gagné).
Alors, la mayo-mixée, elle prend ou elle ne prend pas ?
Et bien oui, les amis ! Pour moi elle a pris !
Personnellement, j’ai été impressionné car les personnages du manga sont vraiment respectés dans leurs physiques et leurs codes couleurs et même si ça fait un poil abusé, le résultat est loin d’être kitsch.
Ce que j’ai aimé, c’est la sincérité du réalisateur. On sent le vrai gros fan de Nicky Larson et il a réussi à retranscrire l’âme du manga. Les musiques de la série sont présentes, les gags sont repris sans aller dans l’abus et l’ambiance générale enquête/action/humour nous fait vraiment basculer dans ce qu’on pouvait voir et ressentir quand on était petit.
Et puis alors les milliards de références à toutes ces années Club Dorothée sont un vrai régal.
Enfin, les scènes d’action sont impressionnantes. Il y a donc des réalisateurs français « à la mode » qui sont capable de nous en coller plein la vue sans que ça ressemble à du téléfilm de France 2.
Honnêtement, je m’attendais à une énorme déception (aussi grande qu’à l’époque où j’avais vu le blasphématoire Nicky Larson (avec Jackie Chan et qui n’avait absolument rien à voir avec le manga). Là, c’est un vrai Nicky Larson.

© Jed Seth
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