[CRITIQUE] Vendredi 13, chapitre VIII : L’Ultime Retour (1989)

Sortie : 28 juillet 1989 aux Etats-Unis,
mai 1989 en France en VHS

Titre original : Friday the 13th Part VIII: Jason Takes Manhattan

Réalisation : Rob Hedden

Scénario : Rob Hedden

Musique : Fred Mollin

Distribution : Kane Hodder, Scott Reeves, Jensen Daggett & Barbara Bingham

Synopsis :

Jason repose dans les eaux de Crystal Lake, mais deux adolescents, en jetant l’ancre de leur bateau, heurtent un câble électrique qui le ramène à la vie. Le carnage peut alors reprendre de plus belle… jusqu’à New York !

« Jason visite vraiment un tout petit petit peu Manhattan. »

Sorti presque dans la foulée de l’épisode précédent, ce huitième volet des aventures de Jasounet nous entraîne pour la première fois bien loin des eaux de Crystal Lake.

1989, les années 80 touchent à leur fin dans un déluge de blockbusters à la violence décomplexée à l’instar de « Die Hard ». Les codes ont changé. Le slasher est un genre qui s’essouffle dangereusement. Le concept du tueur dans les bois tuant à la machette n’intéresse plus grand monde. Maintenant, John MacClane met des grosses patates à des terroristes dans des buildings vertigineux. Courant après le succès, la Paramount sait qu’il faut changer les ingrédients de la recette. Quoi de mieux que d’exporter Jason dans une ville dans l’ère du temps ?

La grosse pomme est l’heureuse élue et une excellente bande-annonce va ouvrir le bal. On y voit Jason vu de dos contempler Manhattan sur l’air si évocateur de « New York, New York ». Au terme de cette interlude musicale teintée de mystère, on voit Jasounet effectuer une rotation à 180° et nous balancer son look de sandwich moisi en pleine face. On comprend dans un enchaînement de scènes qu’il s’apprête à mettre un dawa monumental en ville.

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Mais le film est en fait une grosse blague pour une raison ! Et la raison est simple. Seulement, un tiers du film se passe véritablement à New York. Les deux premiers quarts du film se passent à bord d’un bateau, le SS Lazare. Réveillé à la suite d’une défaillance technique avec un gros câble électrique touchant sa carcasse, Jason décide de prendre des vacances et choppe sans titre de transport le petit bateau rempli de nouvelles victimes.

Et là, il va bien se déchaîner en tuant notamment une jeune rockeuse mal dans sa peau à coups de guitare ou en pourfendant le corps d’une séduisante passagère de bouts de miroir brisé. Et c’est long… c’est long. Imaginez un épisode de « La croisière s’amuse » mélangé au best of des années 80, le tout interrompu par une armoire à glace tout droit sorti de « The Walking Dead »… Et bien voilà le cru 89 ! Et vous savez quoi ? Ce n’est pas si mauvais que ça !

Ça se regarde comme un Van Damme, avec le cerveau déconnecté. C’est bien bourrin, encore très immergé dans l’ambiance 80’s. Tout y est ! La musique, les fringues, les jeux de lumières. Une fois, arrivés à New York, une succession de clichés se déroule sous nos yeux amusés : les bas-fonds et la drogue, la violence dans les rues, un passage par Times Square pour le principe.

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Mais voilà, sur moi, la formule a fonctionné. Kane Hooder est toujours aussi bon dans le rôle de Jasounet. Toutes ses scènes sont encore une fois diablement bien fichues et vous mettent l’angoisse totale. Et puis, franchement rien que pour voir sa face en mode yogourt avarié à la fin, ce film vaut le détour. La scream girl de ce volet, la très charmante Jensen Daggett (qui n’a pas percé dans le cinéma), m’a semblé beaucoup moins tartignolle que les précédentes héroïnes de la saga.

Objectivement, le film a des grosses longueurs mais il a le mérite de proposer un menu plus moderne que d’habitude. Voir Jasounet se balader dans New York est un gros kiff pour tout fan de la saga. Et la séquence de décapitation sur le toit d’un immeuble est culte !

Voilà ma rétrospective sur Vendredi 13 s’achève ici avec un huitième volet pas si nul que beaucoup le prétendent.

Je vous retrouve très prochainement pour m’attaquer cette fois à une autre saga mythique « Halloween » ! A très vite dans La Caverne du Ciné !

© Victor Leblanc

[CRITIQUE] Vendredi 13, chapitre VII : Un nouveau défi (1988)

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Sortie : 13 mai 1988 aux Etats-Unis,
20 juillet 1988 en France

Titre original : Friday the 13th Part VII: The New Blood

Réalisation : John Carl Buechler 

Scénario : Manuel Fidello & Daryl Haney

Musique : Harry Manfredini & Fred Mollin

Distribution : Kane Hodder, Lar Park-Lincoln, Kevin Spirtas, Susan Jennifer Sullivan & Terry Kiser.

Synopsis :

Jason vient semer la terreur et le désordre chez les paisibles ados qui font une fête dans une maison à côté de Crystal Lake pour l’anniversaire de l’un des leurs. Mais Jason va trouver un adversaire de taille, Tina, une fille aux pouvoirs télékinésiques…

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Jason contre Carrie !

Jason est au fond des eaux de Crystal Lake. Et il ne devrait plus embêter personne.

C’est sans compter Tina, blondinette un peu fragile dotée de supers pouvoirs télékinésiques. Après avoir petite fait couler son père dans la mare hantée des Voorhees, revoilà Tina adulte qui veut remonter papa à la surface. Vu qu’elle est douée comme Harry Potter, elle arrive carrément à libérer par sa magie Jasounet qui faisait un gros dodo dans le lac.

Et bordel, qu’il est vilain et badass! On voit désormais son squelette à travers sa combinaison déchiquetée de partout. Carrie, enfin Tina, va déchaîner ses pouvoirs pour faire la misère à Jason. Elle va peut-être l’inviter au bal du diable ? Qui sait…

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Bref… ce septième épisode du point de son histoire est aussi digeste qu’une éclade de moules pas fraîches. En rade d’idées, la saga plonge totalement dans le surnaturel et nous propose un épisode à la X-Files. Le casting a rarement été aussi mauvais, du premier rôle à celui du jeune dépravé embroché. Les meurtres sont assez nombreux et assez sanglants.

Mais le gros point fort, c’est tout bonnement Jason !

Joué pour la première fois par Kane Hooder, notre tueur du vendredi est un zombie effrayant et enragé comme jamais. Sa force de frappe fout les chocottes et le personnage nous confine à l’horreur la plus totale. Toutes ses scènes sont vraiment réussies et sauvent carrément les meubles d’un long-métrage néanmoins médiocre.

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La mise en scène est complètement amateuriste. Et la musique de Harry Manfredini & Fred Mollin n’est pas des plus inspirée. Cependant, le générique d’intro est soigné et inventif comme d’habitude. Mais ça s’arrête là.   

On sent globalement que la formule s’essouffle à la fin des années 80. Les plus belles années du croquemitaine se terminent et ça sent. On connaît l’enchaînement des scènes par cœur et le trouillomètre ne s’emballe jamais complètement malgré un Jason en pleine forme. Et cela faute à une distribution nullissime et une mise en scène très « low cost ». La fin, cependant, dans ce déluge télékinésique, offre de belles séquences dont la découverte de Jason « Unmasked » en mode bien « dead alive » !

Allez préparez vos valises. Bientôt on part direction la Grosse Pomme !

 

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© Victor Leblanc

[CRITIQUE] Vendredi 13, chapitre VI : Jason le mort-vivant (1986)

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Sortie : 01 août 1986 aux Etats-Unis,
14 janvier 1987 en France

Titre original : Friday the 13th Part VI: Jason Lives

Réalisation : Tom McLoughlin

Scénario : Tom McLoughlin

Musique : Harry Manfredini

Distribution : Thom Matthews, Jennifer Cooke, David Kagen, C.J Graham & Kerry Noonan 

Synopsis :

Tommy Jarvis avait 10 ans lorsqu’il vint à bout de Jason le meurtrier sanglant de Crystal Lake. Désormais avec son ami Allen, il n’a qu’une obsession : récupérer le corps et l’incinérer. En déterrant le cadavre en plein orage, la foudre vient frapper la barre de fer que Tommy a planté dans le corps de Jason et celui-ci revient à la vie. À cet instant la région bascule à nouveau dans la terreur. Seul Tommy a le pouvoir d’anéantir ce déferlement de violence. Il devra se battre contre l’animosité des habitants de la région qui le tiennent pour responsable de tout ce qui arrive.

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Le meilleur de la saga ?

Après le creux de la vague d’un cinquième volet complètement à côté de ses pompes, les fans réclament un retour aux sources de la saga.

Dans l’urgence de contenter un public prêt à déserter Crystal Lake faute de mieux, la Paramount doit redonner un second souffle à Jason.

Alors quoi de mieux que de le déterrer une bonne fois pour toutes dans un amas de de boue, de toiles d’araignées et d’asticots ?  « Jason Lives » tel est le slogan de ce sixième épisode. Un épisode qui voit revenir pour la troisième fois le personnage de Tommy Jarvis. Cette fois, il est interprété par Thom Matthews, et il rend bien mieux à l’écran que son monolithique prédécesseur. Enfin, on peut le remercier d’avoir par une suite de raisonnements assez stupides d’avoir redonné vie à Jasounet bouffé de partout.

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L’intro du film annonce un tournant décisif dans la suite de la saga. Fini le slasher pur et dur du début des années 80’s, place au film d’horreur surnaturel. Après une exhumation bien craspouille, voici face à nos yeux ébahis un Jason en chair et en os et en action … mais en mode zombie ! Entre un œil qui semble avoir complètement disparu et l’autre mal en point, une fissure au crâne qui guérit mal, et une peau qui aurait grand besoin d’un soin crème, Jason fout vraiment la trouille cette fois et un certain George A. Romero ne l’aurait d’ailleurs pas renié. Plus rapide, plus dark, plus invincible, notre tueur relooké fait des ravages dans un élan d humour noir jusque là absent de la saga.

Tom Mac Loughlin, le petit nouveau à la mise en scène, insuffle un vent de fraîcheur à la saga. Les easter eggs ne manquent pas, du gentil smiley imprimé en lettres de sang sur un tronc d’arbre au gunbarrel 007 en guise de générique d’intro… Les meurtres ne sont pas spécialement plus sanglants que d’habitude mais les poses du croquemitaine sont plus iconiques. Je retiendrai l’image hautement emblématique de Jason posant fièrement sur la carcasse d’un camping car accidenté et en flamme.

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Autre point positif : Crystal Lake rebaptisé Forrest Green (bien mieux pour la communication marketing) rouvre ses portes et les enfants sont de retour pour le plus grand bonheur du croquemitaine qui se remémore avec joie ses souvenir de boy scout. Le lieu est le théâtre d’un final cathartique et d’un affrontement épique entre Jason et son plus célèbre adversaire. Tommy, plutôt intelligent et débrouillard sur ce coup-là, va se débarrasser de Jason en lui mettant une chaîne autour du cou attachée à un gros rocher… La encore, le film pullule d’images iconiques dans le lieu la où tout a commencé.

Attention, le film n’est pas sans défauts non plus. La distribution générale ne casse pas trois pattes à un canard. Le film remplit un cahier des charges encore un peu trop formaté et il y a des lenteurs. On ne transcende pas le statut de la série B en somme. Mais Jason est là. Il est en forme et les meurtres ne manquent pas d’énergie et d’imagination. Le passage au fantastique est appréciable et fait de notre tueur une icône à l’instar d’un Freddy.

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Le film est décomplexé et se joue du mythe sans pour autant le ridiculiser. Et puis ne ratez pas la fin avec le super hit rock et macabre d’Alice Cooper « The man behind the mask ».

Ce chapitre 6 est donc un vrai virage dans la saga qui désormais va aller dans le surnaturel et aussi dans le grand n’importe quoi… Jason n est pas prêt de mourir. Par contre, pas sur de vouloir prendre la pose avec lui avec sa face en décomposition totale…

 

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© Victor Leblanc

[CRITIQUE] Vendredi 13, chapitre V : Une nouvelle terreur (1985)

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Sortie : 22 mars 1985 aux Etats-Unis,
31 juillet 1985 en France

Titre original : Friday the 13th Part V: A New Beginning

Réalisation : Danny Steinmann

Scénario : Martin Kitrosser

Musique : Harry Manfredini

Distribution : Melanie Kinnaman, John Shepherd, Shavar Ross, Richard Young & Tom Morga.

Synopsis :

Le jeune Tommy, qui avait fini par vaincre Jason, a maintenant 18 ans et se trouve dans une maison de repos. Une série de meurtres plus affreux les uns que les autres plonge la région dans l’horreur. Qui peut bien être derrière la masque du meurtrier ? N’y aurait-il pas l’ombre de Jason derrière la machette qui, à nouveau, fait couler le sang de victimes innocentes ?

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Allez ça recommence ! Mais c’est pas vrai?? Encore ?

Jason est mort dans le chapitre final. Donc on fait quoi ? Fini la saga… C’est ce que l’on croyait et pourtant non. Un an après, la production décide de réinventer la saga. Mais pas trop quand même. Jason est de retour…

Enfin non un copycat un peu vénère. On retrouve notre petit Tommy Jarvis qui a bien grandi, bien traumatisé de la vie. Notre fier jeune homme réside dans une maison de repos loin des tracas du monde. Mais ce calme apparent prend fin lorsqu’un résident se prend un coup de hache dans la caboche. A partir de là, on ne va pas rentrer dans les détails mais ce Vendredi 13 bat tous les records niveaux tuerie. Ça tue sans compter, c’est sanglant et enragé. Et puis, en plus, c’est de la violence gratuite qui s’assume comme telle.

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Tout ce carnage pour en arriver à la conclusion suivante: Jason est bien mort… c’est Roy Burns l’ambulancier et père de Joey qui a manié la machette. Bravo Victor… Tu as encore révélé le twist final ! On découvre le pot aux roses dans une scène d’empalement particulièrement sympathique.

Ce chapitre 5 n’est vraiment pas bon mais on peut apprécier un killcount de haut-niveau. Il s’agit du vilain petit canard de la saga giron Paramount, avec un Jason fake. Dommage pour un public qui suivait avec un intérêt la lente mais certaine décomposition de Jason. Mais après un chapitre final, il fallait rebooter la saga et repartir sur du neuf. Une approche audacieuse dans le cinéma des années 80 mais qui a fait un flop.

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Le public voulait Jason et non pas un copycat. Le film de trop … un slasher complètement tombé dans l’oubli coincé dans un genre peut-être un brin surexposé, surexploité à l’époque, face à la contrainte des producteurs de proposer un rebondissement toutes les 7 min, le réalisateur Daniel Steinmann ne nous laisse pas beaucoup de temps morts, mais pas pour le bien de nos neurones. A en regarder le making-off présent sur l’édition blu-ray sorti fin 2021, à part l’intervention de Corey Feldman (présent dans l’intro de ce part V), le film n’est qu’un pur produit de commande avec un travail de mise en scène minimaliste.

Ne parlons pas de l’interprétation comment dire monolithique d’un Tommy Jarvis maintenant grand mais complètement neurasthénique. Bon après, il joue à la perfection le mec bourré de traumas d’enfance. Mention spéciale au sosie de Jacques Villeret, Dominick Brascia, qui interprète Joey et qui offre une des morts à la fois les plus drôles et pathétiques de la saga. Et puis, niveau musique, il y a une chanson titre très sympa à écouter signé Pseudo Echo, un groupe de New wave 80’s, avec une coupe à la Indochine.

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Conclusion

Bon allez Jason réveille-toi pour de bon, remets ton vrai masque et fais-nous rêver… Le miracle arrivera un an plus tard…

 

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© Victor Leblanc

[CRITIQUE] Vendredi 13 : Chapitre final (1984)

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Sortie : 13 avril 1984 aux Etats-Unis,
11 juillet 1984 en France

Titre original : Friday the 13th : The Final Chapter

Réalisation : Joseph Zito 

Scénario : Barney Cohen

Musique : Harry Manfredini

Distribution : Ted White, Kimberley Beck, Corey Feldman, Barbara Howard & Crispin Glover.

Synopsis :

À Crystal Lake, Jason qu’on croit mort s’échappe de la morgue. Une famille s’installe dans leur maison de vacances, les enfants Trish et Tommy font connaissance avec Rob, un campeur. Or, Rob raconte à Trish qu’il est là pour venger sa sœur que Jason avait tuée, car il sait que Jason est revenu à Crystal Lake…

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« Le chapitre final pas si final que ça… »

Après des meurtres en 3-D qui ont rapporté pas mal de tunes à la Paramount,  Franck Mancuso. Jr décide en 1984 une bonne fois pour toutes de clore la saga par un ZE FINAL CHAPTER. Au revoir Steve Miner, bienvenue au yes man Joseph Zito, un réalisateur de séries B qui fait tourner pas mal de fois Chuck Norris.

Et là les amigos, ça va pétarader dans tous les sens. Jason est retrouvé gisant au sol dans le ranch du film d’avant avec tous ses copains bien décalqués. Il y a le NCIS, les hélicos qui tournent… ça sent la scène de crime, le flic qui enquête à la Seven. Ça sent le thriller glauque… ça fait peur!

Jason est emmené à la morgue pour un petit checkup. Là il se réveille et fait la misère au personnel soignant. La suite, bon ben toujours pareil. C’est presque comme une recette de cuisine avec comme ingrédient principal notre grosse brute préférée.

La toujours pas de monos mais encore une bande de potes bien nouille qui a loué une baraque au bord de Crystal Lake. Mais cette fois, la donne change un peu et la Némésis de Jason fait son entrée : le petit Tommy Jarvis ou si vous préférez Bagou des Goonies !

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Oui Corey Feldman qui était encore tout petiot à l’époque et craquant se retrouve dans cet opus. Il joue un gamin fan de masques bien creepy qui vit avec Trish, sa sœur hyper canon. Tommy, contrairement au gentil Cinoque, n’apprécie guère le faciès de Jasounet et lui fera comprendre à coup de machette dans la caboche.

Pour le reste de l’équipe, il est rigolo de retrouver le père de Marty Mac Fly alias Crispin Glover jouer un puceau qui va arroser son dépucelage en voulant ouvrir une bouteille de vin.

Mais Jason, très impliqué dans la lutte contre l’alcool, va dissuader le jeune homme de boire en lui enfonçant de façon bienveillante le tire-bouchon dans la main. Alors là, on atteint le level ultime de la quincaillerie. La saga ne fera pas mieux niveau prévention dangers domestiques.

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Alors on réserve une nuit pour l’été ? L’avis du routard…

Bon on ne va pas tourner autour du pot, non du lac… ce chapitre final peut se regarder sur le trône, la mine contrite, le caca qui tape au portillon. Jason tue et tue encore, les filles vont toujours se baigner à poil en pleine nuit en mode ibiza.

Le petit plus c’est le môme chelou qui va quand-même mettre notre killer un peu K.O. Restez à la fin et vous verrez au menu :

Jason unmasked qui ressemble de plus en plus à Picasso ou du Fleury Michon bien périmé. Le petit gars tommy qui se fout la boule à zéro pour faire un mime à Jasounet. Mais qui peut-il bien imiter?? Peut-être Jasounet en personne hihi… Trish qui est toujours aussi canon.

Et puis zut on reste toujours à la fin du film! Non mais.

Sinon mention spéciale aux maquillages de Tom Savini qui fait le taff avec force et honneur. Franchement, le gars est un magicien de l’hémoglobine. Le minois à Jason vaut à lui seul le visionnage du film.

La bande son elle est sans génie et la mise en scène pareille. Manfredini, malgré quelques moments de grâce, se repose sur ses lauriers et ne cherche pas la nouveauté.

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A noter que l’interprète de Jason, Ted White, un vrai géant, a détesté le tournage du film en raison du fait suivant. Judie Aronson, une des victimes de Jason, devait jouer une scène entièrement dénudée dans les eaux froides de Crystal Lake. Nue sur un radeau au milieu du lac brumeux, la pauvre Judie, atteinte d’hypothermie, se mit à pleurer de douleur. Zito, pensant sans doute à son cachet une fois la mission remplie, aurait fait preuve de la plus grande indifférence face à la souffrance de la jeune actrice. Tel un preux chevalier, Ted White exhorta Zito de trouver une solution pour palier à ce problème, sous peine de quitter le masque de hockey plus tôt que prévu. Par manque de temps, le réalisateur accepta de trouver une solution alternative.

Allez une conclusion au chapitre final et un teasing…

A partir de là, mis à part un sursaut, la saga va partir en freestyle total. Mais Steve Ketterlin m’a donné une mission et je compte bien vous saouler jusqu’au chapitre 7.

Alors si vous voulez tout savoir sur l’hockeyeur brutus, je vous ordonne de rester à Crystal Lake !

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© Victor Leblanc