[CRITIQUE] The Artist (2011)

the A

Sortie : Première Mondiale 15 mai 2011 au Festival de Cannes,
12 octobre 2011 sortie nationale en France

Réalisation : Michel Hazanavicius

Scénario : Michel Hazanavicius

Musique : Ludovic Bource

Distribution : Jean Dujardin, Bérénice Bejo, James Cromwell & John Goodman. 

the artist 3

Synopsis :

Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l’oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l’histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l’orgueil et l’argent peuvent être autant d’obstacles à leur histoire d’amour. Les deux acteurs se plaisent aussitôt, mais George refuse de s’engager. C’est alors que le parlant fait son apparition. George, persuadé que cette technologie est sans avenir, va jusqu’à se séparer d’Al Zimmer pour produire un film muet. Parallèlement, Peppy devient la nouvelle égérie du studio…

© Steve Ketterlin

[BANDE-ANNONCE] Coupez ! (2022)

Coupez ! est un film français écrit, produit et réalisé par Michel Hazanavicius, sorti en salle le 18 mai dernier. Il s’agit d’un remake du film japonais Ne coupez pas ! (2017) de Shin’ichirō Ueda. Il a été  présenté, hors compétition, en ouverture du festival de Cannes 2022. Au casting on y retrouve Romain Duris, Bérénice Bejo & Matilda Lutz

coupez

[CRITIQUE] : OSS 117 : Le Caire, nid d’espions (2006)

OSS 117

Répliques cultes :

– C’est marrant, c’est toujours les nazis qui ont le mauvais rôle. Nous sommes en 1955, Herr Bramard, on peut avoir une deuxième chance ?! Merci. 

– Avant de partir sale espion, fais-moi l’amour. 
– Non, je ne crois pas non. 
– Pourquoi ? 
– Pas envie.

– À l’occasion, je vous mettrai un petit coup de polish.

Sortie : 19 avril 2006 en France.

Réalisation : Michel Hazanavicius

Scénario : Jean-François Halin

Musique : Ludovic Bource

Distribution : Jean Dujardin, Bérénice Bejo, Aure Atika, Richard Sammel, Philippe Lefebvre & François Damiens.

Synopsis :

Égypte, 1955, le Caire est un véritable nid d’espions.
Tout le monde se méfie de tout le monde, tout le monde complote contre tout le monde : Anglais, Français, Soviétiques, la famille du Roi déchu Farouk qui veut retrouver son trône, les Aigles de Kheops, secte religieuse qui veut prendre le pouvoir. Le Président de la République Française, Monsieur René Coty, envoie son arme maîtresse mettre de l’ordre dans cette pétaudière au bord du chaos : Hubert Bonisseur de la Bath, dit OSS 117

OSS 117 3

OSS 117 : Le Caire, nid d’espions est une comédie d’espionnage française réalisé par Michel Hazanavicius, sorti en 2006. C’est déjà la huitième adaptation au cinéma de ce James Bond à la française né sous la plume de Jean Bruce. Suivront OSS 117 : Rio ne répond plus sorti en 2009, puis OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire sorti en 2021. C’est une adaptation très libre de la série OSS 117, romans d’espionnage créée en août 1949 par l’écrivain français Jean Bruce, reprise à sa mort par son épouse Josette, puis par ses enfants François et Martine. Série qui compte plus de 250 romans et où le héros Hubert Bonisseur de La Bath est un agent américain d’origine française, qui travaille pour l’Office of Strategic Services. OSS 117 : Le Caire, nid d’espions a vocation à être un film humoristique, tournant en dérision le personnage principal qui se révèle orgueilleux, prétentieux et surtout bourré de préjugés machistes, homophobes et racistes. Le film a remporté le César du meilleur décor en 2007 et a connu un beau succès en salle, puisqu’il a attiré plus de 2,3 millions de spectateurs. En 2006, je l’ai moi-même découvert en salle, depuis je l’ai revu plusieurs fois à la télévision, voici mon avis

Ce que j’ai aimé :

  • La mise en scène audacieuse de Michel Hazanavicius. 
  • Un scénario brillant et très dynamique. 
  • La complicité du duo Dujardin/Bejo. (Duo que l’on retrouvera cinq ans plus tard dans The Artist). 
  • Les magnifiques décors et costumes. 
  • La fraicheur et l’esthétique du cinéma des années 50/60.
  • Le personnage de Hubert Bonisseur de la Bath, un agent raciste, beauf, macho, rétrograde, grossier, inculte et maladroit.
  • Le mélange : comédie, action, humour. 
  • La couleur qui reproduit les contrastes du Technicolor. 
  • La prestation parfaite de Jean Dujardin, taillé pour ce rôle. Qui d’autre que lui aurait pu interpréter OSS 117 avec tant de talent et d’aisance !?
  • Toutes les répliques et séquences cultes.
  • Tous les effets spéciaux réalisés selon les techniques de l’époque.
  • L’ambiance du film qui dépeint une époque, un coté rétro. 
  • Tous les codes du genre y sont utilisés avec succès. 
  • Un super casting avec d’excellents personnages secondaires.
  • Les blagues et les gags qui sont politiquement incorrects. 
  • La BO du film signé Ludovic Bource. 

OSS 117 2

 

Ce que j’ai moins aimé :

  • RIEN 

 

OSS 1

Conclusion :

OSS 117 : Le Caire Nid D’Espions est une véritable pépite. Un bel hommage au cinéma des années 50/60, à Alfred Hitchcock et à la saga James Bond. Une comédie hilarante et rafraichissante, où tout le monde en prend pour son grade. Rappelons tout de même que de nos jours il est de plus en plus difficile, d’imposer une certaine forme d’humour dans une société qui s’offense pour tout à tout bout de champ.

Je tiens à saluer l’énorme prestation de Jean Dujardin qui est à l’aise dans toutes les séquences du film… il sait absolument tout faire et apporte à ce film toute la crédibilité et toute la classe pour faire entrer OSS 117 dans l’histoire du cinéma français. 

oss

© Steve Ketterlin

[CRITIQUE] : The Artist (2011)

the A

Sortie : Première Mondiale 15 mai 2011 au Festival de Cannes,
12 octobre 2011 sortie nationale en France

Réalisation : Michel Hazanavicius

Scénario : Michel Hazanavicius

Musique : Ludovic Bource

Distribution : Jean Dujardin, Bérénice Bejo, James Cromwell & John Goodman. 

Synopsis :

Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l’oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l’histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l’orgueil et l’argent peuvent être autant d’obstacles à leur histoire d’amour. Les deux acteurs se plaisent aussitôt, mais George refuse de s’engager. C’est alors que le parlant fait son apparition. George, persuadé que cette technologie est sans avenir, va jusqu’à se séparer d’Al Zimmer pour produire un film muet. Parallèlement, Peppy devient la nouvelle égérie du studio…

the artist 3

The Artist est une comédie romantique française muette en noir et blanc, écrite et réalisée par Michel Hazanavicius et sortie en 2011. Le film a été tourné à Los Angeles, et notamment à Hollywood. Il met en scène Jean Dujardin dans le rôle de George Valentin, star du cinéma muet, confronté à l’arrivée des films parlants dans les années 1920 et les années 1930. Bérénice Bejo dans le rôle de Peppy Miller, jeune actrice en pleine ascension, ainsi que des comédiens américains tels que James Cromwell et John Goodman dans des rôles secondaires importants. Produit principalement par Thomas Langmann, The Artist est un hommage aux films des années 1920/1930. Sélectionné au Festival de Cannes en 2011, The Artist vaut à Jean Dujardin le Prix d’interprétation masculine. Grâce à l’accueil cannois, le film est acheté par des distributeurs du monde entier, dont la Weinstein Company aux États-Unis. Il entame alors une brillante carrière internationale et gagne plus de cent récompenses, remportant notamment trois Golden Globes, sept BAFTA, six César, un Goya et cinq Oscars, dont ceux du meilleur film et du meilleur acteur pour Jean Dujardin. The Artist est ainsi le deuxième film à remporter l’Oscar du meilleur film sans être produit essentiellement par des Américains, et Jean Dujardin devient le premier comédien français à recevoir l’Oscar du meilleur acteur. En plus d’avoir été un succès critique, The Artist est un succès commercial qui a rapporté plus de 130 millions de dollars de recette. Je viens de revoir le film et voici mon avis :

Ce que j’ai aimé :

TOUT !! ABSOLUMENT TOUT !!! Mais je vais quand même rentrer dans les détails. 

  • La magnifique photographie, ce film est tellement beau !
  • La mise en scène est tout simplement magistrale. 
  • Les costumes et les décors sont dingues. 
  • L’hommage rendu au cinéma muet de Chaplin, Murnau, Keaton, Lubitsch.
  • La puissance du duo Dujardin/Bejo. 
  • Uggie, le Jack Russell de George. 
  • La merveilleuse retranscription du Hollywood des années 20/30. 
  • L’utilisation du format historique 1.33.
  • Le concept du film qui est totalement respecté pendant 1H30. 
  • Tout le talent et le charisme de Jean Dujardin. Qui d’autre que lui aurait pu réussir une telle prestation ?! Quel parcours depuis Un gars, une fille… BRAVO quelle classe !
  • La magnifique prestation de la pétillante Bérénice Bejo, elle apporte beaucoup de fraîcheur au film. 
  • La BO de Ludovic Bource qui est sublime. 
  • La scène finale qui est magnifique. 

the artist 1

 

Ce que j’ai moins aimé :

  • Rien ce film est un chef-d’œuvre !

the artist 2

Conclusion :

Honnêtement c’est tout de même improbable qu’en 2011 à l’ère de la 3D, un film muet en noir et blanc rendant hommage au Hollywood des années 30 ai pu voir le jour… Mais quel plaisir ! The Artist est un vrai bijou, Michel Hazanavicius a gagné son pari en réussissant avec brio et élégance son hommage aux grands classiques du cinéma muet. Alors oui bien entendu les puristes pourront me dire que The Artist n’est pas un vrai film muet, soit, mais ce n’est pas une œuvre parlante pour autant… Pour moi le contrat est entièrement rempli. La magie a totalement opéré et ce film fait un bien fou… J’ai juste envie de dire à toute l’équipe :

MERCI ET CHAPEAU BAS LES ARTISTES !

Une dernière chose, certes le film est muet, mais ne vous focalisez pas sur ça. Laissez-vous tenter cela vous permettra de découvrir un nouveau genre. Je suis sûr que vous allez appréciez et passer un moment magique et émouvant avec un des meilleurs films français de toute l’histoire. 

 

the artist

© Steve Ketterlin