[CRITIQUE] : Rampage : Hors de contrôle (2018)

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Sortie : 13 avril 2018 aux Etats-Unis,
26 avril 2017 en France

Titre original : Rampage

Réalisation : Brad Peyton

Scénario : Ryan Condal, Carlton Cuse, Ryan Engle & Adam Sztykiel

Musique : Andrew Lockington

Distribution : Dwayne Johnson, Naomie Harris, Malin Åkerman & Jeffrey Dean Morgan.

Synopsis : 

Le primatologue Davis Okoye entretient un rapport privilégié avec le gorille albinos George dans son enclos du zoo de San Diego. Un jour, après une étrange pluie de météorites, l’attitude d’habitude si plaisante et serviable de George change radicalement : il triple en taille et devient irritable, voire violent. Davis ne sait pas comment ramener son ami animalier à la raison, jusqu’à ce que la généticienne Kate Caldwell lui propose ses services. Ancienne employée d’un laboratoire qui entreprend des expériences hautement dangereuses avec des pathogènes génétiquement recomposés, elle craint que George se soit infecté de ce cocktail aux conséquences imprévisibles. Le sort du gorille n’est toutefois pas la seule source d’inquiétude, puisque d’autres bêtes sauvages sont entrés en contact avec la substance nocive.

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On prend The Rock, on lui donne un singe. On laisse s’écraser des gaz dangereux de l’espace. On fait respirer ces gaz à des animaux (dont le singe du Rock) et… on fait un film (musclé).

Bon alors le réalisateur avait déjà fait fait deux films avec Dwayne Johnson (notamment SAN ANDREAS) et on sent sa patte. L’action passe avant tout et advienne que pourra.
The Rock commence à devenir vraiment intéressant en tant qu’acteur et c’est cool. Il est clairement la relève d’un Schwarzenegger. 

D’ailleurs, l’humour sonne assez vintage (dans le bon sens du terme). On a droit à des petites répliques sympa parsemées entre les scènes d’action. Bien sûr, le film fera penser à du KING KONG et du GODZILLA mais aussi à LA PLANÈTE DES SINGES (nouvelle génération).

Le film est l’adaptation d’un jeu vidéo et je suis justement en quête d’un bon film tiré d’un jeu vidéo. Alors, verdict ?

Finalement, c’est peut-être pour le moment, la meilleure adaptation de jeu vidéo que j’ai pu voir. Après, toute proportion gardée car finalement, dans le jeu d’origine, je crois savoir qu’il n’y avait pas d’histoire et il y avait seulement des monstres géants qui détruisent la ville (on jouait les monstres). Mais dans la mesure où c’est un film d’action plutôt regardable (même si très basique), et bien… ça peut être considéré comme une adaptation pas inintéressante. En résumé, un peu comme pour SAN ANDREAS, c’est fluide, on a des séquences qui s’enchaînent bien, on n’a pas forcément de grosses surprises mais ça fait le job. Après, on n’en gardera pas beaucoup de souvenirs malgré tout.

Honnêtement, c’était un film casse-gueule car difficile de créer un nouveau « monstre géant » (surtout que c’est un singe comme l’ami KONG). Mais ça fonctionne plutôt bien.

Attention, la fin du film m’a quand même un peu fâché…

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© Jed Seth

[CRITIQUE] : Bloodshot (2020)

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Sortie : 13 mars 2020 aux Etats-Unis,
27 mars 2020 en France.

Réalisation : Dave Wilson

Scénario : Jeff Wadlow & Eric Heisserer

Musique : Steve Jablonsky

Distribution : Vin Diesel, Guy Pearce, Sam Heughan & Eiza González.

Synopsis : 

Ray Garrison est un soldat tué en mission, et ramené à la vie par RST Corporations, l’entreprise qui l’a transformé en super-humain. Des nanotechnologies coulent désormais dans ses veines, ce qui le rend invincible. Il est plus fort que jamais et capable de guérir instantanément de ses blessures. 

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On prend un soldat avec des muscles, on le tue. On le ramène à la vie avec des muscles encore plus gros et une envie de vengeance encore plus grosse et on fait un film…

Que ce soit clair, BLOODSHOT est un pompage de ROBOCOP et TERMINATOR. Cependant la fable de Jed de La Fontaine le disait pourtant bien : « ce n’est pas parce que tu pompes deux grands films que tu vas en faire un aussi bon »….

Les effets spéciaux (car le film ne repose QUE sur ça) ont dû être réalisés par plusieurs studios différents (dont certains doivent avoir été fait par des YouTubeurs boutonneux) tellement ils sont inégaux. La moitié des effets sont quand même très bien fait, il faut le reconnaître mais… ça ne permet pas d’oublier l’absence de scénario… (pourtant, c’est un grand fan de films d’action qui vous parle).
L’histoire aurait pu être énorme si ça avait été un minimum travaillé.

Dire qu’en cas de succès, les studios Hollywoodiens prévoient déjà de faire 4 suites….

Voilà, je ne vais pas m’attarder plus sur ce film sinon, je vais me fâcher… Alors que faire ? Honnêtement… regardez TERMINATOR et/ou ROBOCOP et vous passerez un vrai moment de cinéma.

Ah au fait, les gens qui ont fait la bande-annonce méritent d’aller en prison !

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© Jed Seth

[CRITIQUE] : SOS Fantômes : L’Héritage (2021)

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Sortie : 19 novembre 2021 aux Etats-Unis,
01 décembre 2021 en France

Titre original : Ghostbusters: Afterlife

Réalisation : Jason Reitman

Scénario : Gil Kenan & Jason Reitman

Musique : Rob Simonsen

Distribution : Mckenna Grace, Finn Wolfhard, Carrie Coon, Paul Rudd, Bill Murray, Dan Aykroyd, Ernie Hudson & Sigourney Weaver. 

Synopsis :

Une mère célibataire et ses deux enfants s’installent dans une petite ville et découvrent peu à peu leur relation avec les chasseurs de fantômes et l’héritage légué par leur grand-père. 

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UN BLOCKBUSTER PLUS HUMAIN

Fils d’Ivan Reitman, Jason Reitman reprend en 2021 la saga de son illustre père. Une saga au plus bas en 2016, la faute au nanardesque « Ghostbusters » de Paul Feig. Le retour aux sources est attendu par les fans du monde entier.

Avec au compteur des films indépendants ayant rencontré un certain succés au box office, Jason Reitman place ce nouvel opus sous le signe de l’héritage, et entend livrer la vraie suite du premier volet. Début 2019, le premier teaser est en ligne… La musique d’Elmer Bernstein retentit dans une ambiance vintage. Mais le tout est récorchestré par Rob Simonsen, jeune compositeur prometteur, qui n’hésite pas à reprendre le score original tout en le réinventant dans une texture sonore qui sent bon le John Williams des années 80. Pourquoi commencer cette chronique par la musique? Tout simplement parce qu’elle est l’élément fondamental de la saga, une des madeleines de Proust qui entretient le mythe « Ghostbusters » dans la pop culture.

Allez continuons à parler de ce fameux teaser énigmatique!

L‘ECTO-1, bolide aussi mythique que la DeLorean du même âge d’or cinématographique, se dévoile par un mouvement de bâche, soulevé par un courant d’air surnaturel. Le tout dans une ambiance nocturne, bleutée-verdâtre qui sent bon les meilleurs bobines des années 80… Tout y est Bernstein, la photographie… Mais un détail inquiète. Où est New-York? Pourquoi sommes-nous cette fois en plein milieu de la campagne.

La première bande-annonce, apparue fin 2019 (pour un film sorti fin 2021… merci le Covid), nous en dévoile davantage, et nous présente une bande de gosses espiègles sur les traces des légendaires chasseurs d’ectoplasmes en tout genre. Le tout est emballé avec soin et goût de l’ancien, et semble comporter des scènes déjà mythiques, dont une fantasque course-poursuite à bord de l‘ECTO dans la petite bourgade de Summerville.

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Dans la famille Marvel Avengers, Chris Hemsworth, triste sire du dérapage de 2016, cède sa  place à Paul Rudd, dans un rôle qui s’annonce important. Les clins d’oeil pullulent, et le packaging fait plaisir aux puristes sans les rassurer à 100%. Ils redoutent une énième évocation poussive à la belle période des années 80, et une pâle copie de Stranger Things (coucou Finn Wolfhard, spécialiste des films et séries avec des bandes de gamins…).

Mais il n’en est rien…

De mon expérience personnelle, SOS Fantômes : L »héritage m’a décroché plus d’une larme. Plus qu’un hommage à une époque désormais lointaine, ce nouvel opus est une extraordinaire déclaration d’amour à un père, l’histoire d’un héritage familiale, ou encore une fable sur le travail de deuil. Le Blockbuster dépasse sa simple fonction de film pop-corn et nous embarque dans un palpitant train fantôme. Durant plus de 2 heures, le fantastique et l’émotion s’y côtoient au firmament. Le film brille par sa sincérité et sa sensibilité très juste. Pas de mièvrerie à prévoir à l’horizon. Seul domine le travail méticuleux de Jason Reitman, enfant du cinéma biberonné avec le cinéma de son paternel.

Le casting, composé en grandes parties de jeunes acteurs, est assez exceptionnel. Mention spéciale à McKenna Grace alias la téméraire Phoebe, et Logan Kim alias l’irrésistible Podcast. Paul Rudd, quant à lui, nous propose un personnage à l’humour corrosif et subversif, à la hauteur de l’équipe d’origine. Quant aux légendaires acteurs des deux premiers volets, difficile de vous parler d’eux sans en dévoiler davantage mais attendez-vous à de grandes surprises. Les effets spéciaux font le job. Mais les CGI, contrairement à d’autres grosses machines hollywoodiennes, ne gâchent pas le film. Ils sont bien fichus et servent l’histoire avec finesse et malice. Les drôlissimes mini-pufts en sont la preuve, tout comme le dégoûtant Muncher.

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Conclusion :

SOS Fantômes : L’héritage est un blockbuster intelligent, profondément humain, soignée. Le spectateur est respecté en tant que fan de la saga ou novice. Plus encore, il va vivre une expérience que peu de films hollywoodiens proposent: l’expérience de l’émotion absolue. Un vrai lâcher-prise à voir de préférence dans des conditions optimales (à défaut du grand écran).

Ray Parker, Jr. peut revenir… L’honneur est sauf.

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© Victor Leblanc

[BANDE-ANNONCE] VF Morbius (2022)

Morbius est un film de super-héros américain réalisé par Daniel Espinosa dont la sortie en France est prévue aujourd’hui 30 mars 2022. Il s’agit de la mise en scène du personnage Morbius de Marvel Comics, ennemi de Spider-Man, et du troisième film de l’univers commun Sony’s Spider-Man Universe après la sortie de Venom en 2018 et Venom: Let There Be Carnage en 2021. Au casting on y retrouve Jared Leto, Matt Smith, Adria Arjona & Michael Keaton.

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[CRITIQUE] : Un jour sans fin (1993)

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Réplique culte :

Et si y’ avait pas de demain ? Y’ en a pas eu aujourd’hui !

Sortie : 12 février 1993 aux Etats-Unis,
28 juillet 1993 en France,

Titre original : Groundhog Day

Réalisation : Harold Ramis

Scénario : Danny Rubin & Harold Ramis

Musique : George Fenton

Distribution : Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott, Stephen Tobolowsky, Michael Shannon.

Synopsis :

Phil Connors, présentateur de la météo sur une chaîne de Pittsburgh, part couvrir la fin de l’hibernation des marmottes, un événement local très important. Au moment de repartir, une tempête de neige l’oblige à passer la nuit sur place. Le lendemain matin, Phil réalise qu’il revit exactement la même journée que la veille. Jour après jour, ce même phénomène se répète, et il semble être le seul à s’en apercevoir.

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Un jour sans fin (Groundhog Day) est une comédie américaine réalisée par Harold Ramis, sortie en 1993. Bill Murray y interprète Phil Connors, un cynique et misanthrope présentateur météo chargé de couvrir le traditionnel jour de la marmotte à Punxsutawney, petite ville de Pennsylvanie. Au casting on retrouve Andie MacDowellChris ElliottStephen Tobolowsky et Brian Doyle-Murray. Le scénariste Danny Rubin imagine l’intrigue au début des années 1990 et le scénario attire l’attention de Ramis qui le retravaille avec Rubin pour le rendre moins sombre et plus acceptable aux yeux du grand public, en y incorporant une grande part de comédie. Par la suite, de nombreux désaccords sur la teneur du script apparaissent entre Bill Murray et Harold Ramis. (ce qui d’ailleurs a causé une brouille qui a duré 20 ans…) Eux qui ont déjà travaillé ensemble, notamment sur S.O.S. Fantômes. L’accueil critique est généralement favorable et le film est un succès au box-office. Il rapporte 90 millions de dollars, ce qui en fait l’un des plus gros succès de l’année 1993. Je n’ai malheureusement pas découvert ce film culte en salle, mais à la télévision. Je viens de le revoir sur Prime Video, voici mon avis :

Ce que j’ai aimé :

  • La mise en scène très propre d’Harold Ramis qui n’a jamais fait mieux. 
  • Le scénario très malin écrit par Rubin et retouché par Ramis.
  • Le duo que forment Murray & MacDowell fonctionne à merveille. 
  • Malgré que le film soit sorti en 1993, on ressent l’ambiance des années 80 !
  • Les thèmes abordés par le film : l’altruisme, la rédemption et la renaissance. 
  • L’intelligence et la profondeur du film, plus on le revoit plus on se rend compte de cela.
  • La comédie fantastique qui se transforme en comédie romantique. 
  • Le concept de la boucle temporelle. Souvent copié, jamais égalé !
  • Les décors naturels qui sont sublimes.
  • La réflexion sur l’immortalité, à quoi peut-elle servir… ?
  • Le rythme dû à un excellent montage. Pas évident avec des scènes qui se répètent… 
  • Les gags récurrents comme le réveil, la marmotte, le pied dans l’eau etc… 
  • La rayonnante Andie MacDowell, qui est une de mes actrices préférées. 
  • La prestation magistrale de Bill Murray qui passe par tous les états d’âmes possibles ! 

 

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Ce que j’ai moins aimé :

  • Rien

 

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Conclusion :

Un jour sans fin est l’une des comédies, les plus mythiques et les mieux écrites des années 80/90. Outre le fait que l’on passe un excellent moment devant cette comédie qui fait du bien, le film nous fait prendre conscience de pleins de choses, notamment que la vie ne prend sens que lorsque l’on daigne s’intéresser à autrui. C’est une comédie drôle et profonde à la fois, qui a parfaitement su exploiter le concept de la boucle temporelle, un vrai chef-d’œuvre. Pour ceux d’entre vous qui ne l’ont pas encore vu, vous savez ce qu’il vous reste à faire… mais attention à la marmotte, elle peut mordre, n’est-ce pas Bill ?!

La question reste ouverte, combien de temps reste-t-il bloqué dans la boucle temporelle ?! 

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© Steve Ketterlin