[CRITIQUE] : La Guerre des mondes (2005)

la guerre des mondes

Réplique culte :

– La foudre ne frappe jamais deux fois !

Sortie : 29 juin 2005 aux Etats-Unis,  
06 juillet 2005 en France.

Titre original : War of the Worlds

Réalisation : Steven Spielberg

Scénario : Josh Friedman & David Koepp

Musique : John Williams

Distribution : Tom Cruise, Dakota Fanning, Justin Chatwin, Miranda Otto & Tim Robbins. 

Synopsis :

Ray Ferrier est un docker divorcé et un père rien moins que parfait, qui n’entretient plus que des relations épisodiques avec son fils Robbie, 17 ans, et sa fille Rachel, 11 ans. Quelques minutes après que son ex-femme et l’époux de cette dernière lui ont confié la garde des enfants, un puissant orage éclate. Ray assiste alors à un spectacle qui bouleversera à jamais sa vie…

la-guerre-des-mondes

La Guerre des mondes (War of the Worlds) est un film américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 2005. Écrit par Josh Friedman et David Koepp, il s’agit de la deuxième adaptation cinématographique du roman de H.G. Wells publié en 1898. Le film raconte l’histoire de Ray Ferrier, un docker américain, père divorcé cherchant à protéger ses deux enfants et les ramener chez leur mère lorsque des extraterrestres envahissent la Terre et dévastent des villes entières avec des machines de guerre géantes. Les deux acteurs principaux de la première adaptation de 1953, Gene Barry et Ann Robinson, effectuent une courte apparition dans le rôle des grands-parents. Le film a reçu des critiques généralement positives, bien que certaines critiques aient été émises sur la fin du film, jugée abrupte. Pour un budget de 132 millions de dollars, il en a rapporté 592 à travers le monde, faisant de lui le quatrième plus grand succès cinématographique de 2005. En France le film a également bien marché avec près de 4 millions d’entrées. A l’époque je l’ai loupé au cinéma, (c’est bien dommage d’ailleurs), mais depuis je me suis rattrapé et je l’ai revu plusieurs fois, voici mon avis :

Ce que j’ai aimé :

  • L’excellente mise en scène du boss Steven Spielberg.  
  • La prestation de Tom Cruise dans un rôle à contre-emploi qui lui va très bien. 
  • Le fait d’assister à la destruction programmée de l’humanité.
  • Le début de l’invasion qui se fait à partir du sol. 
  • La première partie du film. 
  • Les effets spéciaux sont exceptionnels. 
  • Pas de héros, le sentiment d’impuissance des humains. 
  • Toutes les scènes d’actions et de destructions sont spectaculaires. 
  • Le stress, la tension et l’angoisse que l’on ressent tout au long du film. 
  • La lumière et la photographie. 
  • Le rythme et l’excellente gestion du suspense dû à un montage très énergique. 
  • La BO inquiétante qui créé une vraie atmosphère signé John Williams. 

la guerre des mondes 1

Ce que j’ai moins aimé :

  • L’invulnérabilité des principaux protagonistes qui ne subissent vraiment pas grand-chose en termes de blessures…
  • Mis à part Cruise et Robbins, le jeu des acteurs est très moyen. 
  • La fin n’est vraiment pas crédible. 

la guerre

Conclusion :

La Guerre des mondes est l’un des meilleurs films des années 2000 pour Steven Spielberg. L’adaptation du roman classique de HG Wells est réussi, Spielberg a su réinventer ce classique en l’actualisant au monde moderne et en faisant un film à hauteur d’homme. Une oeuvre assez pessimiste qui montre le traumatisme d’une nation frappée en plein cœur et qui se rend compte qu’elle n’est pas aussi invincible qu’elle ne le croyait… Ce film est bien plus qu’un simple blockbuster divertissant, c’est un film qui aborde de nombreuses thématiques chères à Tonton Spielberg. En tant que cinéphile, La Guerre des mondes est indéniablement un film qu’il faut avoir vu, c’est du grand spectacle !

© Steve Ketterlin

[CRITIQUE] : Baby Boss (2017)

baby boss

Sortie : 31 mars 2017 aux Etats-Unis,
29 mars 2017 en France

Titre original : The Boss Baby

Réalisation : Tom McGrath

Scénario : Michael McCullers

Musique : Steve Mazzaro & Hans Zimmer

Synopsis : 

Un petit garçon de sept ans, nommé Tim, est jaloux de son petit frère. Quand il va en mission pour reconquérir l’affection de ses parents, il découvre un complot secret du PDG Puppy Co., qui tourne autour de son petit frère et menace de déstabiliser l’équilibre de l’amour dans le monde.

baby boss 1

On prend une famille lambda. On prend un bébé en costume qui semble plus malin que la moyenne. On y ajoute une grosse dose d’humour, on mélange tout ça et ça donne BABY BOSS.

Voilà un film que je voulais voir au cinéma. La bande annonce m’avait vendu du rêve. Comme quoi… certains rêves ne devraient rester QUE des rêves…

D’un point de vue d’adulte, ce film va d’incohérence en incohérence (ben oui, des parents vont volontairement laisser un bébé seul dans le hall d’une grande entreprise pleine de gens et d’animaux…).
Alors outre l’animation qui est bonne, le film (qui dure 1h38) pourrait être raboté d’au moins 30 minutes pour trouver un rythme convenable. Car malheureusement, il s’étend sur certaines scènes de façon presque gênante quand cela devient carrément ennuyant !

Mais le problème principal, c’est que le bébé n’est à aucun moment un personnage qu’on trouve cool. Au début, on le déteste et plus le film avance et plus on devrait l’aimer. Sauf que ce n’est pas le cas car toute la relation qui se créé entre le bébé et son grand frère n’est faite que de scènes superficielles et pas tellement convaincantes.

Film froid, long et avec des blagues uniquement pour les enfants (alors qu’à notre époque, ce genre de film fait toujours très attention à amuser les parents également). Bon, autant être honnête jusqu’au bout, une seule blague m’a fait marrer. Mais qu’une seule et je ne préfère pas la dire pour éviter de spoiler le seul moment drôle du film.

Après, pour rester dans le côté positif, le générique du début est très bon.

Ensuite, j’ai regardé rapidement la filmographie du réalisateur et je comprends mieux ma déception quand je vois que ce film a été fait par la même personne que les MADAGASCAR que je trouve sans aucun intérêt non plus. Au moins, il y a une certaine logique.

Bref, j’avais des attentes avant de voir ce film. Aujourd’hui, j’ai des regrets.

bay boss

© Jed Seth

[CRITIQUE] : Mille mots (2012)

mille mots

Sortie : 23 mars 2012 aux Etats-Unis,
16 mai 2012 en France

Titre original : A Thousand Words

Réalisation : Brian Robbins

Scénario : Steve Koren

Musique : John Debney

Distribution : Eddie Murphy, Ariel Winter, Kerry Washington, Cliff Curtis.

Synopsis :

Et si vous n’aviez plus que mille mots à prononcer avant de mourir ? C’est le défi auquel est confronté Jack McCall, agent littéraire, grand bavard et inépuisable menteur qui doit apprendre à se passer des mots. Mille Mots, c’est l’histoire d’un homme qui est contraint d’arrêter de parler dans le but d’apprendre à communiquer réellement avec sa femme, sa famille et ses amis.

mille mots 3

On est dans la comédie américaine de base avec Eddie Murphy. On pourrait d’ailleurs croire que le rôle a été écrit pour lui car son bagou et ses mimiques qu’on connait bien font tout l’intérêt du film.

Mais plus intéressant : pour une fois, une comédie américaine tente de faire passer un vrai message. Et même si on bascule presque dans une niaiserie légère (vers la fin), le discours du film est intéressant et surtout, simple : fermons-là.

En gros, quand on est pas en illimité, on doit faire des choix. Et c’est en économisant nos mots qu’on va arrêter d’être superficiels.

On est clairement dans l’archétype du film maudit.
Le scénario est resté longtemps « en attente de tournage ». Ça a même failli être un film français avec Gad Elmaleh (dieu merci, ça n’a pas eu lieu !). Finalement, le film a été tourné en 2008 et ne sortira que 4 années plus tard (à cause de plein de soucis de production et de mauvais retours) en passant même par de nouveaux tournages pour combler des lacunes.

Finalement, le film a fait un gros flop au box-office.
Et pourtant, très honnêtement, il n’est pas si merdique que ça. Mais je pense que le grand public n’est pas encore prêt à ce qu’on lui dise de se taire et d’écouter/observer un peu ce qui l’entoure et de revenir à des choses un peu plus simple dans la vie…

En tout cas, j’ai retrouvé le Eddie Murphy que j’adore et j’en suis ravi.
(Ah au fait, par contre l’affiche est dégueulasse ! J’espère que le mec qui l’a créé est actuellement en prison…) !

Mille mots 2

© Jed Seth

[CRITIQUE] : Gladiator (2000)

gladiator

Réplique culte :

Mon nom est Maximus Decimus Meridius. Père d’un fils assassiné, époux d’une femme assassiné, et j’aurais ma vengeance dans cette vie ou dans l’autre… 

Sortie : Première mondial 1er mai 2000 à Los Angeles,
20 juin 2000 en France

Réalisation : Ridley Scott

Scénario : John Logan, David Franzoni & William Nicholson

Musique : Hans Zimmer

Distribution : Russell Crowe, Joaquin Phoenix, Connie Nielsen, Oliver Reed, Richard Harris. 

Synopsis :

Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l’empereur Marc Aurèle, qu’il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaire. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l’amour que lui voue l’empereur, le fils de Marc Aurèle, Commode, s’arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l’arrestation du général et son exécution. Maximus échappe à ses assassins mais ne peut empêcher le massacre de sa famille. Capturé par un marchand d’esclaves, il devient gladiateur et prépare sa vengeance.

gladia

Gladiator est un film américano-britannique réalisé par Ridley Scott, qui est sorti en l’an 2000. C’est un film qui a entièrement revisité et relancé le genre du péplum à cette époque. Le film n’est tiré d’aucun faits réels, mais reprend les noms et certains traits de personnalité de l’empereur Marc Aurèle et de ses enfants Commode et Lucilla. Gladiator fut un succès commercial, avec des recettes dépassant les 450 millions de dollars américains pour un budget de 103 millions de dollars. Le film a également remporté de nombreux prix et en particulier cinq Oscars récoltés lors de la 73ème cérémonie des Oscars (dont celui du meilleur film et celui du meilleur acteur pour Russell Crowe). Je l’avais vu à sa sortie, mais que vaut ce film vingt-deux ans après ? Je vous fais part de mon avis :

Ce que j’ai aimé :

  • L’excellente mise en scène de Ridley Scott qui a su apporter une touche de modernité à ce genre.  
  • Les scènes de combat entre gladiateurs dans l’arène qui sont vraiment saisissantes. 
  • Les décors, les costumes, et l’ambiance de l’époque. 
  • Le réalisme époustouflant du combat d’ouverture mettant en scène les troupes de Maximus face à une horde de Germains.
  • La très belle performance de Russell Crowe, qui a lui a d’ailleurs valu un Oscar largement mérité. 
  • Le fameux plan d’intro où l’on voit Maximus poser sa main dans le champ de blé. Même plan que l’on revoit à la fin avec une colorimétrie beaucoup plus sombre. 
  • La très belle reconstitution de Rome avec un mélange de décors réels et effets numériques. 
  • Le scénario qui est vraiment d’une grande qualité et qui aborde vraiment énormément de thématiques. 
  • La superbe prestation de Joaquin Phoenix dans le rôle de Commode, un personnage détestable.  
  • L’empathie et l’attachement que l’on ressent pour le personnage de Maximus.
  • Un final absolument sublime. 
  • La magnifique BO de Hans Zimmer et Lisa Gerrard qui a d’ailleurs grandement inspiré celle du Pirates des Caraïbes quelques années plus tard. 

gladiator 1

 

Ce que j’ai moins aimé :

  • Les combats dans l’arène sont très crus et le film est quand même assez brutal. 

 

glaidator 2

Conclusion :

Gladiator a marqué le retour du péplum au cinéma alors qu’il avait disparu depuis de nombreuses années. Ce genre de film était très en vogue dans les années 50/60 avec des films comme Ben-Hur, Cléopâtre, Spartacus, Barabbas ou encore les Dix commandements. Comme quoi Ridley Scott était vraiment capable du pire comme du meilleur, lui qui a connu une carrière en dents de scie. En tout cas Gladiator reste son plus gros succès et ce film s’est vraiment imposé comme une oeuvre incontournable du cinéma. 

gladiator 6

© Steve Ketterlin