[CRITIQUE] : Men in Black III (2012)

Men in 3

Réplique culte :

– Mais t’es malade toi, il est pas question que je saute dans le vide. 
– c’est un saut dans le temps. Tu as 24 heures chrono, après ça, tu ne pourras plus revenir.

Sortie : 25 mai 2012 aux Etats-Unis,
23 mai 2012 en France

Réalisation : Barry Sonnenfeld

Scénario : Etan Cohen

Musique : Danny Effman

Distribution : Tommy Lee Jones, Will Smith, Josh Brolin, Jemaine Clement & Emma Thompson.

Synopsis :

En quinze ans de carrière chez les Men in Black, l’agent J a vu beaucoup de phénomènes inexplicables… Mais rien, pas même le plus étrange des aliens, ne le laisse aussi perplexe que son partenaire, le sarcastique K.
Lorsque la vie de K et le destin de la Terre sont menacés, l’agent J décide de remonter le temps pour remettre les choses en ordre. Il va alors découvrir qu’il existe certains secrets de l’univers que K ne lui a jamais révélés. Il est cette fois obligé de faire équipe avec l’agent K, plus jeune, pour sauver la vie de son partenaire, l’agence, et l’avenir même de l’humanité…

men in black 3

10 ans après le second opus on retrouve le troisième volet des Hommes en Noir.
On reprend les mêmes gars… encore. On leur met le « dernier costume de leur vie »…. encore. On ajoute quelques nouveaux personnages…. encore. Et la mayonnaise prend…. encore !

Ce MEN IN BLACK 3 a pour particularité d’être mieux fait que le premier (meilleure réalisation, meilleurs effets spéciaux) et d’avoir un meilleur scénario que le second (et limite mieux travaillé aussi que le premier). C’est rare qu’un « numéro 3 » soit bon et ce film est justement cette exception qui confirme la règle.

D’ailleurs, pour la petite histoire, le tournage a débuté alors que le scénario n’était toujours pas achevé… Sacrée prise de risque et surtout, sacré résultat vu à quel point il tient la route. Ce n’est pas fréquent de voir un film sur le voyage dans le temps qui ne s’autodétruit pas à cause d’idées incohérentes. Le scénariste a eu la bonne idée de ne pas entrer dans trop de détails sur cet aspect pour justement éviter les pièges. Bien joué.

Le méchant écrase la méchante ratée du second opus. Je le trouve d’ailleurs meilleur que le méchant du premier épisode. Les autres acteurs/personnages sont plutôt bons et Josh Brolin (l’Agent K jeune) est vraiment parfait. Sans parler des années 60 plutôt bien retranscrites à l’écran.

Ben voilà, en fait, j’ai passé un super moment. Par contre je n’ai pas encore vu MEN IN BLACK: INTERNATIONAL qui est sorti en 2019. Je vois que quasiment tout a changé et là, ça me fait forcément un peu peur… Malgré tout, je vais le regarder, histoire de boucler la boucle.

MIB 3 1

© Jed Seth

[CRITIQUE] : Men in Black II (2002)

men in black 2

Réplique culte :

– Tu te souviens pas de moi mais on faisait équipe dans le temps.
– J’ai jamais bossé dans les pompes funèbres.

Sortie : Première mondiale : 03 juillet 2002 aux Etats-Unis,
07 août 2002 en France

Réalisation : Barry Sonnenfeld

Scénario : Robert Gordon & Barry Fanaro

Musique : Danny Effman

Distribution : Tommy Lee Jones, Will Smith, Rosario Dawson, Lara Flynn Boyle & Johnny Knoxville

Synopsis :

Depuis que sa mémoire a été effacée, « K » a tout oublié des Men in Black. « J » s’occupe seul des missions les plus délicates. A la suite d’un crime étrange impliquant des extraterrestres, l’agence met au jour un redoutable complot qui menace notre planète. Serleena, maléfique séductrice qui se cache sous les traits d’un top modèle en lingerie fine, est prête à tout pour accomplir son sinistre dessein. Un seul homme en sait assez pour la combattre, mais à l’heure qu’il est, il trie des enveloppes…

men

5 ans plus tard.
Des extraterrestres, deux acteurs qu’on aime, un complot et de l’humour. On reprend les ingrédients et on refait un gâteau.

Voilà un film qui se laisse regarder.
Les acteurs sont convaincants et on sent qu’ils s’amusent vraiment à interpréter leurs rôles. Les acteurs ajoutés dans ce nouvel épisode sont également bien choisis.
Petite déception sur le traitement de la « méchante » du film qui ne semble pas si dangereuse. Même si l’actrice joue très bien, on dirait malgré tout une élève de Morticia Addams qui n’aurait pas eu son diplôme de fin d’année.

Là où le premier film baignait dans un mélange bien pesé d’humour et de SF, on sent que cette suite est beaucoup plus axée sur l’humour. Mais ça marche. Certains gags sont vraiment drôles. Tous les gags autour de Frank (le chien) sont vraiment bons (et pourtant, c’est rare que je me marre sur les « blagues canines »).

En conclusion :
Ce deuxième épisode est un film de l’instant. Sur le moment, on l’apprécie pour ce qu’il est mais après le générique, on l’aura oublié à cause de ce qu’il est.

men in balck

© Jed Seth

[CRITIQUE] : Men in Black (1997)

OIP (2)

Réplique culte :

La différence entre toi et moi, c’est que moi j’ai la classe.

Sortie : Première mondiale : 02 juillet 1997 aux Etats-Unis,
06 août 1997 en France

Réalisation : Barry Sonnenfeld

Scénario : Ed Solomon

Musique : Danny Effman

Distribution : Tommy Lee Jones, Will Smith, Linda Fiorentino

Synopsis :

Les Men in Black (MIB) font partie d’une organisation ultra-secrète, créée afin de réguler la présence des extraterrestres sur terre. Grâce à leurs technologies avancées, ils sont virtuellement inexistants, effaçant la mémoire des témoins gênants. Ainsi, la population ignore la présence de vie extraterrestre au sein de notre planète. 

R (6)

Men in Black sorti en 1997 fait partie de ces films de science-fiction qui ont marqués le cinéma et les spectateurs. C’est l’adaptation cinématographique de la série de comics du même nom créée par Lowell Cunningham et publiée par Aircel Comics. C’est le premier volet de la série de films Men in Black dont le dernier est sorti en 2019. Alors que vaut ce film ? Je vous fais part de mon avis (sans spoiler) ici : 

Ce que j’ai aimé :

  • Le cocktail : action, humour, science-fiction. 
  • Le duo inoubliable que forme Tommy Lee Jones & Will Smith marche à merveille.
  • Les répliques pleines d’humour.
  • Le scénario très original. 
  • Les décors futuristes ainsi que les effets spéciaux.
  • La chanson-titre interprété par Will Smith, ainsi que toute la BO de Danny Effman. 
  • Le style comédie/science-fiction.

R (5)

 

Ce que j’ai moins aimé :

  • La durée du film, j’aurais bien aimé une demi-heure en plus. 

R (4)

 

Conclusion :

Men in Black est un film culte des années 90. Bien entendu on a tous une histoire particulière avec un film, moi j’avais 17 ans quand j’ai découvert ce film au cinéma, c’était juste énorme. Après si vous découvrez ce film maintenant en 2021 forcément ce n’est plus pareil, il faut se remettre dans le contexte. Mais pour conclure je vous le conseil vraiment, c’est très divertissant et surtout un univers à part. 

© Steve Ketterlin

 

[CRITIQUE] : Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017)

valerian

Sortie : Première mondiale : 17 juillet 2017 à Los Angeles,
26 juillet 2017 en France

Réalisation : Luc Besson 

Scénario : Luc Besson

Musique : Alexandre Desplat

Distribution : Dane DeHaan, Cara Delevingne, Clive Owen, Rihanna

Synopsis :

Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d’agents spatio-temporels chargés de maintenir l’ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha – une métropole en constante expansion où des espèces venues de l’univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d’Alpha, une force obscure qui menace l’existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l’avenir de l’univers.

Valérian

Au début de sa carrière, Luc Besson a annoncé : « quoi qu’il arrive, je réaliserai 10 films et ensuite, je m’arrêterai ». Il a vraiment insisté là-dessus.

VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES est son dix-neuvième film…

Bon… j’ai déjà perdu 2h17 à le regarder alors je vais essayer de ne pas en perdre beaucoup plus en donnant mon avis ! 

Sur le papier, le film peut être un projet superbe. Dans la réalité, on se retrouve avec des personnages incohérents comme ce peuple du début présenté clairement comme pacifiste dont les membres ont des armes (pourquoi ?). Mais faisons abstraction de ce genre de détails car finalement, ça n’est pas ça le problème. En fait, le film souffre de deux choses ;

1- l’excès d’images numériques. VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES n’est pas un film mais un jeu vidéo sur fond vert. Cette surconsommation d’images de synthèses apporte une froideur extrême qui ne fait absolument pas rêver. Et là où STAR WARS avait réussi à faire à peu près illusion (avec les épisodes 1, 2 et 3), VALÉRIAN a du mal à convaincre le cerveau (et pourtant, les idées de cet univers sont vraiment intéressantes).

2- les deux personnages principaux sont des ETC (Erreurs Terribles de Casting). Le garçon n’a pas de charisme et un petit gars qui a l’air si jeune n’est pas crédible une seule seconde dans ce rôle de militaire expérimenté. Et que ce soit Valérian ou Laureline, on n’a pas du tout d’empathie pour eux. Ce sont deux petits trous-du-cul et rien d’autre. Les personnages n’ont jamais « la » faille qui va les rendre humains et du coup, on oublie toute identification possible… donc on s’en fout. C’est quand même triste de baser un film sur deux personnages dont on se fout totalement….

Chose étrange, on sent que le doublage en Français a été travaillé au niveau de l’acting (surtout la voix de Laureline qui est top) mais… le son a été enregistré de la même façon dans les studios et du coup, les voix ont la même résonance tout le long du film (que les personnages soient en intérieur ou en extérieur) et du coup, on n’y croit pas une seule seconde… C’est vraiment dommage car ce point aurait vraiment pu être évité.

Moi le problème, c’est que des personnages dont je me fous dans des décors numéricos-moches ne me mettent absolument pas en immersion et en fin de compte, je me retrouve à attendre devant mon écran. Mais attendre quoi ? Probablement le générique de fin….

A éviter de toute urgence.

R (3)

© Jed Seth

[CRITIQUE] : Avatar de James Cameron (2009)

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Réplique culte :

J’étais un guerrier qui rêvait qu’il pouvait apporter la paix… Mais tôt ou tard, il faut se réveiller…

Sortie : Première mondiale : 10 décembre 2009 à Londres,
06 décembre 2009 en France

Réalisation : James Cameron

Scénario : James Cameron

Musique : James Horner

Distribution : Sam Worthington, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Zoe Saldana

Synopsis :

Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le programme Avatar, qui permet à des « pilotes » humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d’avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d’infiltration auprès des Na’vi, devenus un obstacle trop conséquent à l’exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na’vi, sauve la vie de Jake…

R (5)

James Cameron voulait révolutionner le cinéma avec ce film. Des années de développement pour une technique révolutionnaire et plusieurs centaines de millions de dollars lui ont permis de créer AVATAR. Est-ce qu’il a réussi ? Tout cela est subjectif bien sûr mais les chiffres au box-office lui donne raison… Alors que vaut ce film ? Je vous fais part de mon avis (sans spoiler) ici : 

Ce que j’ai aimé :

  • La technique de la performance capture.
  • Les effets spéciaux révolutionnaires.
  • La magnifique découverte du monde de Pandora, c’est une immersion magique. 
  • Epoustouflant en 3D, 10 ans d’avance sur la concurrence. 
  • La performance de Zoe Saldana. 
  • La mise en scène parfaite de James Cameron. 
  • La BO apaisante de James Horner. 

R (6)

Ce que j’ai moins aimé :

  • Le regarder à la maison sur une télé 2D.
  • Les antagonistes un peu trop caricaturaux. 
  • L’acteur principal, Sam Worthington que j’ai trouvé très moyen pour un film de cet ampleur.

OIP (1)

Conclusion :

Personnellement ce n’est pas mon Cameron préféré, mais Avatar est devenu le plus gros succès au box-office mondial, sa recette s’élève à près de 2.8 milliards de dollars…Tout comme Titanic également réalisé par James Cameron, le film est devenu un phénomène mondial. Avec un total de 14,6 millions d’entrées en France, Avatar s’est offert la septième place dans toute l’histoire du box-office français. La sortie de Avatar 2 est prévue pour 2022. 

© Steve Ketterlin