[CRITIQUE] Amsterdam (2022)

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Sortie : 07 octobre 2022 aux Etats-Unis,
01 novembre 2022 en France

Réalisation : David O. Russell

Scénario : David O. Russell

Musique : Hildur Guðnadóttir 

Distribution : Christian Bale, Margot Robbie, John David Washington, Chris Rock, Zoe Saldana, Rami Malek & Robert De Niro. 

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Synopsis :

Dans les années 1930, trois amis sont témoins d’un meurtre et deviennent eux-mêmes des suspects. Ils découvrent l’un des complots les plus scandaleux de l’histoire américaine.

© Fred Grx

[BANDE-ANNONCE] VF Amsterdam (2022)

Amsterdam est un drame américain écrit et réalisé par David O. Russell. Dans les années 1930, trois amis, un docteur, une infirmière et un avocat sont témoins d’un meurtre mais deviennent les principaux suspects. Le film est en salle depuis le 02 novembre. Au casting on retrouve Christian Bale, Margot Robbie, John David Washington, Rami Malek, Zoe Saldana & Robert De Niro. 

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[CRITIQUE] : Backdraft (1991)

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Répliques cultes :

Je pense que cette fois, t’es prêt à combattre le feu.

– Tu tombes, on tombe.

Sortie : 24 mai 1991 aux Etats-Unis,
25 septembre 1991 en France

Réalisation : Ron Howard 

Scénario : Gregory Widen

Musique : Hans Zimmer

Distribution : Kurt Russell, William Baldwin, Robert De Niro, Rebecca De Mornay, Jennifer Jason Leigh & Donald Sutherland. 

Synopsis :

Deux frères, Stephen et Brian McCaffrey, se destinent au métier de pompier après avoir assisté à la mort tragique de leur père, officier d’élite de la 17ème caserne des sapeurs-pompiers de Chicago. Vingt ans plus tard, si Stephen est devenu un pompier émérite, Brian vit de petits boulots. De retour à Chicago, il décide néanmoins de reprendre son entrainement sous l’oeil sceptique de son frère. Mais celui-ci doit également se concentrer sur une nouvelle vague d’incidents criminels qui frappe la ville : des flammes éclairs, des backdraft, ces incendies qui s’éteignent d’eux-mêmes dans le propre souffle de leur explosion, terrassent un à un d’anciens collaborateurs du maire…

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Backdraft est un film d’action américain de Ron Howard, sorti en 1991. Avec dans les rôles principaux Kurt RussellWilliam BaldwinRobert De NiroScott Glenn et Donald Sutherland, le film présente une enquête policière sur des cas d’incendies criminels qui pourraient avoir été provoqués par un membre d’une compagnie de pompiers car, à chaque fois, l’incendie finit par s’éteindre de lui-même. En 1992, le film a donné lieu à la création d’une des attractions du parc Universal Studios situé à Hollywood. Backdraft a généré plus de 150 millions de dollars à travers le monde et en France le film a attiré plus de 1,2 millions de spectateurs en salle. Je n’ai pas eu la chance de voir ce film au cinéma, à l’époque je n’avais que 11 ans. Je l’ai découvert quelques années plus tard en VHS. Je viens enfin de le revoir et voici mon avis :

Ce que j’ai aimé :

  • L’excellente mise en scène de Ron Howard, réalisateur un peu sous-côté. 
  • L’originalité du scénario, car en 1991 il y a eu très peu de films sur les pompiers, c’était vraiment un corps de métier rarement mis en avant. 
  • La manière de nous présenter la fascination que ressentent les pompiers pour leur métier. 
  • L’excellente prestation de Kurt Russell, un acteur que j’apprécie énormément. 
  • Toutes les scènes avec le personnage de Ronald Bartel, interprété par Donald Sutherland. 
  • Le casting cinq étoiles (Russell, De Niro, Baldwin, De Mornay, Jennifer Jason Leigh & Sutherland)
  • Le mélange thriller/soldat du feu.
  • Les costumes étaient au top. 
  • Toutes les scènes d’action qui sont très impressionnantes. On a l’impression que les flammes lèchent l’objectif de la caméra.
  • La séquence finale qui est brillante de réalisme, la caméra de Ron Howard nous place systématiquement au cœur de l’action et des explosions.
  • Malgré les années, le film ne prend pas une ride, visuellement le film est toujours aussi bon. 
  • Comme très souvent la BO de Hans Zimmer est phénoménale. Elle sert complètement le film. 

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Ce que j’ai moins aimé :

  • La prestation de William Baldwin qui est un ton en-dessous des autres. 

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Conclusion :

Backdraft est un film d’action spectaculaire et éblouissant, qui dépeint un métier rarement mis sous les feux des projecteurs au cinéma. Ron Howard rend un vrai hommage à tous ces héros en uniforme qui mettent chaque jour leur vie en danger pour assurer celle des autres. Jamais aucun film auparavant n’avait réussi à nous immerger autant en plein milieu des flammes pour nous faire vivre ce quotidien effrayant ! Que dire du casting impressionnant, tout le monde livre une prestation excellente qui fait de ce film une réussite totale que j’apprécie toujours autant 31 ans après sa sortie. Malheureusement Backdraft est un film très peu diffusé, très peu cité et pratiquement oublié de nos jours. Si vous êtes passé à côté et que vous n’avez jamais vu ce film, n’hésitez pas, c’est un film culte des années 90 ! D’ailleurs il faut noter que ce film a été très très apprécié à l’époque par les pompiers américains. 

© Steve Ketterlin

[CRITIQUE] Joker (2019)

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Réplique culte :

Est-ce juste moi, ou est-ce que ça devient plus fou là-bas ?

Sortie : 04 octobre 2019 aux Etats-Unis,
09 octobre 2019 en France

Réalisation : Todd Phillips

Scénario : Todd Phillips & Scott Silver

Musique : Hildur Guðnadóttir 

Distribution : Joaquin Phoenix, Robert De Niro, Zazie Beetz & Frances Conroy.

Synopsis :

Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société.

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Very bad bad trip !

Quelle ne fût pas ma joie quand j’appris à l’époque la mise en chantier d’un film consacré à mon méchant préféré … je nomme le Joker !

Après un « Suicide Squad » en 2015 complétement raté avec un Jared Leto sous exploité et cabotin, on était en droit d’attendre un retour en grâce du clown prince du crime de Gotham.

Mais avec le réalisateur de la très dispensable trilogie comique « Very Bad Trip » aux commandes, le doute commença à s installer en moi. Serait-il capable de réparer le faux pas de David Ayer, de faire mieux que Nolan et de redonner à DC COMICS ses lettres de noblesse ? Hum à voir…

Quand je pense à un film ayant pour titre « Joker », je pense à la magnifique BD de Lee Bermejo et Brian Azzarello. Mais je ne pense sûrement pas à ce qui va suivre.

Allez crevons l’abcès direct : j’ai détesté Joker.

Joaquin Phoenix, au demeurant très bon acteur, n’incarne absolument pas à mon sens la Némésis de Batman. Le film nous sert plutôt le portrait très arty d’un homme basculant dans la folie.

Atteint de la maladie du rire compulsif, ce Joker nous montre sans aucun éclat romanesque un quotidien morose entre surconsommation de clopes, cheveux gras, boulot à la dérive et entourage familial ni fait ni à faire. Pour moi, il s agit tout simplement d’une œuvre prétentieuse et creuse, voulant exister sans l’univers de Batman. Paradoxalement, le film n’hésite pas à grapiller quelques éléments de l’univers du chevalier noir, tel l’asile d’Arkham ou la présence des Wayne.

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Pris dans un tourment cosmique de plus de 2h,  accompagné en musique par les très énervants violons de Hildur Ingveldardóttir Guðnadóttir, j’ai courageusement affronté une épreuve sans fin entre guerre des nerfs et phases d’endormissement multiples. Véritable Koh-Lanta cinématographique, Joker a été une vraie purge à vivre, pire que le liquide à boire avant une coloscopie.

Je ne sais pas quoi vous dire… Je suis encore sous le choc à ce jour d’avoir vu mon méchant à moi, Ze Best of the world, atterrir dans ce film qui ne raconte rien. Je pense que je vais devoir suivre une psychothérapie pour surmonter ce chagrin. Peut être que le docteur Harleen Quinzel a des disponibilités dans son agenda !

Rien ne va… de la photographie faussement inspirée aux mimiques insupportables d’un Phoenix qui peine à revêtir le costume d’une icône qui ne lui ressemble pas. La présence de Robert De Niro apporte la « Martin Scorsese Touch », modèle pour Todd Phillips. Il s’agit clairement là de la caution cool d’un film qui ne l’est pas.

Pourquoi ce film ? Tout ça parce que le DCEU ne fonctionne pas hein ? Et du coup par colère, les producteurs, vous nous sortez ça ? 

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Quand j’ai appris que le film était un carton en salle et que Joaquin Phoenix allait remporter un Oscar pour son numéro de nez rouge, j’ai compris que ma vision du personnage était sans aucun doute très et trop personnelle. Autant Ledger méritait largement un oscar pour « The Dark Knight », autant Phoenix je ne suis pas d’accord. J’ai bataillé durant des mois avec le reste du monde pour clamer ma révolte intérieure : « TRAHISON ! J’ai mal à mon joker ! »

Puis après je me suis simplement dit : le joker est un personnage difficile à reprendre. Heath Ledger avait peut-être mis la barre trop haute.

Faire du Joker sans Batman, c’est comme Venise sans les gondoles… ce n’est pas possible. Sinon n’appelez pas le film « Joker » mais plutôt  « le portrait soporifique d’Arthur Fleck ».

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Voilà qui est dit… « Joker » fait partie de ces films que je déteste au plus haut point. Je ne souhaitais même pas au début en faire une critique. Face à l’engouement général provoqué par cette ubuesque fable, la simple idée de donner mon avis me semblait un acte de rébellion impardonnable. Mais dans La Caverne du Ciné, la liberté d’expression est à l’abri et Steve m’a convaincu de m’attaquer à ce « Joker ».

J’ai eu le malheur d apprendre ces dernières semaines que « Joker 2 » était en production. Lady Gaga incarnerait Harley Quinn… Je propose au passage d’embaucher Céline Dion pour le rôle de Batgirl. Au moins comme ça, il y aura un peu de Batman dans cette mauvaise farce…

 

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© Victor Leblanc