[CRITIQUE] Scream 3 (2000)

affiche Scream 3

Sortie : 04 février 2000 aux Etats-Unis,
19 avril 2000 en France

Réalisation : Wes Craven

Scénario : Ehren Kruger

Musique : Marco Beltrami 

Distribution : Neve Campbell, David Arquette, Courteney Cox, Parker Posey & Patrick Dempsey.

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Synopsis :

Quelque temps après les événements de la fac de Windsor, Sidney vit désormais recluse chez elle, dans une belle maison perdue au milieu des bois, non loin de Los Angeles. Parallèlement, Gale, toujours journaliste à succès, et Dewey, désormais assistant sur le tournage de Stab 3 : Retour à Woodsboro, sont confrontés à un nouveau tueur qui assassine un à un les acteurs et actrices du film selon l’ordre de leur mort dans le script. Le problème est qu’il existe trois scénarios différents du film. Sidney de son côté rejoint Gale et Dewey à Hollywood après que le tueur l’eut retrouvée chez elle. Commence alors un jeu du chat à la souris entre eux et le tueur qui semble directement lié à Sidney.

© Victor Leblanc

[CRITIQUE] : Incassable (2000)

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Réplique culte :

Dans les comics, est-ce que vous savez à quoi on reconnaît le méchant ? Il est le parfait opposé du héros.

Sortie : 22 novembre 2000 aux Etats-Unis,
27 décembre 2000 en France

Titre original : Unbreakable

Réalisation : M. Night Shyamalan

Scénario : M. Night Shyamalan

Musique : James Newton Howard

Distribution : Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Robin Wright & Spencer Treat Clark

Synopsis :

Elijah Price souffre depuis sa naissance d’une forme d’ostéogenèse imparfaite. S’il reçoit le moindre choc, ses os cassent comme des brindilles. Depuis son enfance, il n’a de cesse d’admirer les superhéros, des personnages qui sont tout l’opposé de lui-même. Propriétaire d’un magasin spécialisé dans les bandes-dessinées, il épluche pendant son temps libre les vieux articles de journaux à la recherche des plus grands désastres qui ont frappé les Etats-Unis. Il se met alors en quête d’éventuels survivants, mais y parvient rarement. Au même moment, un terrible accident ferroviaire fait 131 morts. Un seul des passagers en sort indemne…

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Incassable (Unbreakable) est un thriller américain réalisé par M. Night Shyamalan sorti en 2000. Ce dernier développe son scénario sur la structure en trois actes, typiques des comics : la « naissance » du super-héros, sa lutte contre des « méchants » et enfin la bataille ultime contre son archenemy. Trouvant que la partie de la « naissance » du héros est la plus intéressante, il décide d’écrire Unbreakable. Durant le tournage de Sixième Sens, il propose le rôle principal à Bruce Willis. À la suite du succès de Sixième Sens, le groupe Walt Disney décide d’acheter le script spéculatif pour la somme record de cinq millions de dollars, et de produire le film sous la bannière Touchstone Pictures. Le film a relativement bien marché et a rapporté plus de 248 millions de dollars à travers le monde. J’ai découvert ce film au cinéma, depuis je l’ai revu plusieurs fois, voici mon avis :

Ce que j’ai aimé :

  • La mise en scène impeccable du talentueux M. Night Shyamalan. 
  • Le long plan séquence dans la scène du train. 
  • Le thème du surnaturel mêlé au fantastique.
  • La lecture différente de la mythologie des comics, différent de ce que propose Marvel ou DC Comics.
  • La très belle prestation de Bruce Willis qui incarne à merveille son personnage de super-héros.
  • Le fait qu’il n’y ai pas trop de personnages secondaires, on se focalise sur les deux personnages principaux.
  • L’ambiance sombre et austère.
  • La photographie très réussi avec une belle colorimétrie tout au long du film. 
  • Le fils qui est certain depuis le début que son père est un super-héros. 
  • L’alchimie parfaite entre Bruce Willis et Samuel L. Jackson que l’on a déjà pu ressentir dans Une journée en Enfer.
  • Le traitement quasi « réaliste » d’un super-héros. 
  • L’imperméable à capuche de David Dunn qui pour moi est l’un des costumes les plus emblématiques pour un super-héros au cinéma. 

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Ce que j’ai moins aimé :

  • Le rythme qui est très lent.
  • Le dénouement que l’on sent venir et qui n’est pas très spectaculaire. 

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Conclusion :

Le film à l’époque a un peu souffert de la comparaison avec Sixième Sens, un chef-d’oeuvre signé M. Night Shyamalan, sorti un an auparavant. Incassable, est devenu un film culte avec le temps et le succès de Split en 2017 a permis la mise en œuvre de Glass une suite commune aux deux films. Encore aujourd’hui, c’est compliqué de classer Incassable qui est un peu hors-norme. On pourrait presque penser à un film d’auteur assez intimiste. En tout cas cela reste l’un des tous meilleurs films de super-héros.

© Steve Ketterlin

[CRITIQUE] : Gladiator (2000)

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Réplique culte :

Mon nom est Maximus Decimus Meridius. Père d’un fils assassiné, époux d’une femme assassiné, et j’aurais ma vengeance dans cette vie ou dans l’autre… 

Sortie : Première mondial 1er mai 2000 à Los Angeles,
20 juin 2000 en France

Réalisation : Ridley Scott

Scénario : John Logan, David Franzoni & William Nicholson

Musique : Hans Zimmer

Distribution : Russell Crowe, Joaquin Phoenix, Connie Nielsen, Oliver Reed, Richard Harris. 

Synopsis :

Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l’empereur Marc Aurèle, qu’il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaire. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l’amour que lui voue l’empereur, le fils de Marc Aurèle, Commode, s’arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l’arrestation du général et son exécution. Maximus échappe à ses assassins mais ne peut empêcher le massacre de sa famille. Capturé par un marchand d’esclaves, il devient gladiateur et prépare sa vengeance.

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Gladiator est un film américano-britannique réalisé par Ridley Scott, qui est sorti en l’an 2000. C’est un film qui a entièrement revisité et relancé le genre du péplum à cette époque. Le film n’est tiré d’aucun faits réels, mais reprend les noms et certains traits de personnalité de l’empereur Marc Aurèle et de ses enfants Commode et Lucilla. Gladiator fut un succès commercial, avec des recettes dépassant les 450 millions de dollars américains pour un budget de 103 millions de dollars. Le film a également remporté de nombreux prix et en particulier cinq Oscars récoltés lors de la 73ème cérémonie des Oscars (dont celui du meilleur film et celui du meilleur acteur pour Russell Crowe). Je l’avais vu à sa sortie, mais que vaut ce film vingt-deux ans après ? Je vous fais part de mon avis :

Ce que j’ai aimé :

  • L’excellente mise en scène de Ridley Scott qui a su apporter une touche de modernité à ce genre.  
  • Les scènes de combat entre gladiateurs dans l’arène qui sont vraiment saisissantes. 
  • Les décors, les costumes, et l’ambiance de l’époque. 
  • Le réalisme époustouflant du combat d’ouverture mettant en scène les troupes de Maximus face à une horde de Germains.
  • La très belle performance de Russell Crowe, qui a lui a d’ailleurs valu un Oscar largement mérité. 
  • Le fameux plan d’intro où l’on voit Maximus poser sa main dans le champ de blé. Même plan que l’on revoit à la fin avec une colorimétrie beaucoup plus sombre. 
  • La très belle reconstitution de Rome avec un mélange de décors réels et effets numériques. 
  • Le scénario qui est vraiment d’une grande qualité et qui aborde vraiment énormément de thématiques. 
  • La superbe prestation de Joaquin Phoenix dans le rôle de Commode, un personnage détestable.  
  • L’empathie et l’attachement que l’on ressent pour le personnage de Maximus.
  • Un final absolument sublime. 
  • La magnifique BO de Hans Zimmer et Lisa Gerrard qui a d’ailleurs grandement inspiré celle du Pirates des Caraïbes quelques années plus tard. 

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Ce que j’ai moins aimé :

  • Les combats dans l’arène sont très crus et le film est quand même assez brutal. 

 

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Conclusion :

Gladiator a marqué le retour du péplum au cinéma alors qu’il avait disparu depuis de nombreuses années. Ce genre de film était très en vogue dans les années 50/60 avec des films comme Ben-Hur, Cléopâtre, Spartacus, Barabbas ou encore les Dix commandements. Comme quoi Ridley Scott était vraiment capable du pire comme du meilleur, lui qui a connu une carrière en dents de scie. En tout cas Gladiator reste son plus gros succès et ce film s’est vraiment imposé comme une oeuvre incontournable du cinéma. 

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© Steve Ketterlin