Sortie : 09 août 2002 aux Etats-Unis,
09 octobre 2002 en France
Réalisation : Rob Cohen
Scénario : Rich Wilkes
Musique : Randy Edelman
Distribution : Vin Diesel, Asia Argento, Marton Csokas & Samuel L. Jackson.
Synopsis :
Xander Cage, alias Triple X, est un sportif, ou plutôt une icône qui excelle dans tous les sports de glisse (snowboard, surf, skate, …). Avec ses potes, il s’amuse à voler des voitures, de grandes marques si possibles, pour réaliser des cascades que ses copains prennent un malin plaisir à filmer puis à revendre ensuite sur Internet. Il va loin, très loin et c’est pour cela que l’agent Augustus Gibbons (Samuel Jackson) va le recruter pour faire partie de son équipe au FBI. Après une mise à l’épreuve plutôt musclée, il est envoyé en République Tchèque pour infiltrer un groupe de dealer de voitures, les Anarchie 99, qui n’ont qu’un seul but : anéantir toutes formes de gouvernement…
On prend un bourrin spécialiste des sports extrêmes, on le balance (presque) par surprise dans un rôle d’agent secret dans les pays de l’Est pour une mission (un peu) douteuse où tous les vrais agents secrets ont été tués et… on fait un film.
Bon bon… il est quasiment marqué sur l’affiche qu’on doit impérativement poser son cerveau avant de lancer le film et qu’on ne le récupérera qu’à la fin du générique. Du coup, quand on est au courant, le film est une réussite totale, niveau « film d’action insouciant ». Vin Diesel confirme son potentiel d’acteur et les autres personnages principaux sont également incarnés par des pointures (Asia Argento et Samuel L. Jackson).
xXx, film d’espionnage qui visait clairement un public assez jeune et non influencé par des franchises mythiques comme James Bond. On y ajoute beaucoup d’action et un montage sous stéroïdes (limite épileptique).
Historiquement, c’est intéressant car nous sommes dans les prémices du cinéma d’aujourd’hui, on met en pause le scénario pour nous balancer de longues scènes d’actions. Mais à l’époque, comme ça n’était justement que les « prémices », ça avait l’intérêt d’être nouveau et surtout, on ne nous baignait pas encore dans une action si interminable qu’on en oubliait les raisons des combats (ou poursuites). En gros, c’est l’époque où le « plein les yeux » était encore justifié et honorable.
Après, bien entendu, c’est loin d’être un film incroyable, mais disons que pour le début des années 2000, c’est un long métrage d’action intéressant qui a su prendre le bon des années 80 avec cette envie plaisante de bousculer un peu les codes.
Finalement, ce film n’est pas indispensable mais il reste un bon pop-corn movie de fin de semaine.
© Jed Seth