[CRITIQUE] Charlie’s Angels (2019)

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Sortie : 15 novembre 2019 aux Etats-Unis,
25 décembre 2019 en France.

Réalisation : Elizabeth Banks

Scénario : Elizabeth Banks

Musique : Brian Tyler

Distribution : Kristen Stewart, Naomi Scott, Ella Balinska, Elizabeth Banks & Patrick Stewart. 

Synopsis : 

Les Charlie’s Angels ont toujours assuré la sécurité de leurs clients grâce à leurs compétences hors du commun. L’agence Townsend a maintenant étendu ses activités à l’international, avec les femmes les plus intelligentes, les plus téméraires et les mieux entraînées du monde entier – de multiples équipes de Charlie’s Angels affrontant les missions les plus périlleuses, chacune guidée par son propre Bosley.

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On reprend le mythe des Drôles de Dames et on refait un film (encore). Mais cette fois, on change les actrices.

Après avoir vu CAPTAIN MARVEL et BLACK WIDOW (qui fonctionnent plutôt bien tous les deux), je continue sur ma lancée de film Girl Power.

Ici, ce CHARLIE’S ANGELS regroupe absolument TOUT CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE DANS UN FILM !

Pourtant, cela avait bien commencé avec une idée très astucieuse pour ancrer ce film dans l’univers de la série mythique et des « anciens » films.
Mais à part cette astuce, tout est téléphoné, rien n’est crédible. Les faux raccords n’ont rien à envier aux lacunes du scénario… Même la réalisatrice à eu l’indécence de se donner le meilleur rôle (et de le gâcher !!!!). C’est la honte….

J’ai même pas envie d’en parler plus longtemps. Ce film entre dans la catégorie Triple B.

A éviter absolument !

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© Jed Seth

[CRITIQUE] : Rocketman (2019)

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Répliques cultes :

– Le mariage vous a-t-il rendu heureux? 
– Pas vraiment. Je suis gay.

– Montre-leur qui tu es, évite juste de te tuer avec la drogue.

Sortie : 31 mai 2019 aux Etats-Unis,
29 mai 2019 en France

Réalisation : Dexter Fletcher

Scénario : Lee Hall

Musique : Matthew Margeson

Distribution : Taron Egerton, Jamie Bell, Richard Madden, Bryce Dallas Howard.

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Synopsis : 

Rocketman nous raconte la vie hors du commun d’Elton John, depuis ses premiers succès jusqu’à sa consécration internationale. Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale, aujourd’hui connu sous le nom d’Elton John. Son histoire inspirante – sur fond des plus belles chansons de la star – nous fait vivre l’incroyable succès d’un enfant d’une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale.

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On prend Elton John et on fait un film sur lui.

Un film assez surprenant, très bien rythmé, avec un montage vraiment incroyable et un jeu d’acteur ultra convainquant.

Rocketman est un excellent biopic qui mêle un peu la magie et la légende du gars sans jamais briser son image et sans le trahir vraiment. Après, comme pour tous les biopics, il est difficile de savoir à quel point le film colle à la réalité. Mais quand on ne connait pas trop Elton John (comme moi qui ne suit pas forcément un fan inconditionnel), c’est très intéressant et on le regarde d’un autre œil après le visionnage de ce film.

Que l’on soit fan ou pas, c’est un biopic à voir absolument.

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© Jed Seth

[CRITIQUE] Joker (2019)

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Réplique culte :

Est-ce juste moi, ou est-ce que ça devient plus fou là-bas ?

Sortie : 04 octobre 2019 aux Etats-Unis,
09 octobre 2019 en France

Réalisation : Todd Phillips

Scénario : Todd Phillips & Scott Silver

Musique : Hildur Guðnadóttir 

Distribution : Joaquin Phoenix, Robert De Niro, Zazie Beetz & Frances Conroy.

Synopsis :

Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société.

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Very bad bad trip !

Quelle ne fût pas ma joie quand j’appris à l’époque la mise en chantier d’un film consacré à mon méchant préféré … je nomme le Joker !

Après un « Suicide Squad » en 2015 complétement raté avec un Jared Leto sous exploité et cabotin, on était en droit d’attendre un retour en grâce du clown prince du crime de Gotham.

Mais avec le réalisateur de la très dispensable trilogie comique « Very Bad Trip » aux commandes, le doute commença à s installer en moi. Serait-il capable de réparer le faux pas de David Ayer, de faire mieux que Nolan et de redonner à DC COMICS ses lettres de noblesse ? Hum à voir…

Quand je pense à un film ayant pour titre « Joker », je pense à la magnifique BD de Lee Bermejo et Brian Azzarello. Mais je ne pense sûrement pas à ce qui va suivre.

Allez crevons l’abcès direct : j’ai détesté Joker.

Joaquin Phoenix, au demeurant très bon acteur, n’incarne absolument pas à mon sens la Némésis de Batman. Le film nous sert plutôt le portrait très arty d’un homme basculant dans la folie.

Atteint de la maladie du rire compulsif, ce Joker nous montre sans aucun éclat romanesque un quotidien morose entre surconsommation de clopes, cheveux gras, boulot à la dérive et entourage familial ni fait ni à faire. Pour moi, il s agit tout simplement d’une œuvre prétentieuse et creuse, voulant exister sans l’univers de Batman. Paradoxalement, le film n’hésite pas à grapiller quelques éléments de l’univers du chevalier noir, tel l’asile d’Arkham ou la présence des Wayne.

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Pris dans un tourment cosmique de plus de 2h,  accompagné en musique par les très énervants violons de Hildur Ingveldardóttir Guðnadóttir, j’ai courageusement affronté une épreuve sans fin entre guerre des nerfs et phases d’endormissement multiples. Véritable Koh-Lanta cinématographique, Joker a été une vraie purge à vivre, pire que le liquide à boire avant une coloscopie.

Je ne sais pas quoi vous dire… Je suis encore sous le choc à ce jour d’avoir vu mon méchant à moi, Ze Best of the world, atterrir dans ce film qui ne raconte rien. Je pense que je vais devoir suivre une psychothérapie pour surmonter ce chagrin. Peut être que le docteur Harleen Quinzel a des disponibilités dans son agenda !

Rien ne va… de la photographie faussement inspirée aux mimiques insupportables d’un Phoenix qui peine à revêtir le costume d’une icône qui ne lui ressemble pas. La présence de Robert De Niro apporte la « Martin Scorsese Touch », modèle pour Todd Phillips. Il s’agit clairement là de la caution cool d’un film qui ne l’est pas.

Pourquoi ce film ? Tout ça parce que le DCEU ne fonctionne pas hein ? Et du coup par colère, les producteurs, vous nous sortez ça ? 

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Quand j’ai appris que le film était un carton en salle et que Joaquin Phoenix allait remporter un Oscar pour son numéro de nez rouge, j’ai compris que ma vision du personnage était sans aucun doute très et trop personnelle. Autant Ledger méritait largement un oscar pour « The Dark Knight », autant Phoenix je ne suis pas d’accord. J’ai bataillé durant des mois avec le reste du monde pour clamer ma révolte intérieure : « TRAHISON ! J’ai mal à mon joker ! »

Puis après je me suis simplement dit : le joker est un personnage difficile à reprendre. Heath Ledger avait peut-être mis la barre trop haute.

Faire du Joker sans Batman, c’est comme Venise sans les gondoles… ce n’est pas possible. Sinon n’appelez pas le film « Joker » mais plutôt  « le portrait soporifique d’Arthur Fleck ».

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Voilà qui est dit… « Joker » fait partie de ces films que je déteste au plus haut point. Je ne souhaitais même pas au début en faire une critique. Face à l’engouement général provoqué par cette ubuesque fable, la simple idée de donner mon avis me semblait un acte de rébellion impardonnable. Mais dans La Caverne du Ciné, la liberté d’expression est à l’abri et Steve m’a convaincu de m’attaquer à ce « Joker ».

J’ai eu le malheur d apprendre ces dernières semaines que « Joker 2 » était en production. Lady Gaga incarnerait Harley Quinn… Je propose au passage d’embaucher Céline Dion pour le rôle de Batgirl. Au moins comme ça, il y aura un peu de Batman dans cette mauvaise farce…

 

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© Victor Leblanc

[CRITIQUE] : Alita: Battle Angel (2019)

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Sortie : 14 février 2019 au Etats-Unis
13 février 2019 en France

Réalisation : Robert Rodriguez 

Scénario : James Cameron & Laeta Kalogridis, d’après le manga Gunnm de Yukito Kishiro

Musique :  Stephen E. Rivkin

Distribution : Rosa Salazar, Christoph Waltz, Jennifer Connelly, Mahershala Ali & Keean Johnson.

Synopsis : 

Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Dyson Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé – elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.

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On sort un vieux manga (GUNNM) du placard et on essaie de l’adapter en film. Pour se faire, le producteur James Cameron (rien que ça) s’arme du réalisateur Robert Rodriguez.

Pour être honnête, j’avais très peur car j’avais beaucoup aimé GUNNM. Mais comme l’occasion s’est présentée, et j’ai pu voir ce film.

J’ai été déçu.
Déçu par quoi ?
Déçu de ne pas l’avoir vu plus tôt !

Très franchement, c’est une grosse bonne surprise ! Alors voilà, il faut savoir que GUNNM, je l’ai vu il y a longtemps (à l’époque où c’était à la mode) et donc je n’ai en tête que de faibles souvenirs. Mais malgré tous, ces souvenirs d’ambiance et de fond de l’histoire m’ont semblé vraiment respectés.

Pour ce qui est de la réalisation, même si c’est probablement moins épique que ce que James Cameron aurait pu faire, Robert Rodriguez s’en sort super bien. Bon, je regrette quand même un peu sa patte de réalisateur qui est assez absente. Mais ça, c’est un peu le cas de tous les réalisateurs actuels à Hollywood… Vivement que ça change, d’ailleurs !

Sorti de ce détail, j’ai beaucoup aimé le personnage de Alita. Un personnage 100% images de synthèse et pour une fois, ce traitement en synthèse est justifié (si si !) puisqu’elle n’est pas humaine (c’est un cyborg pour ceux qui l’ignorent). Je vous rassure, je ne spoile rien, c’est le point de départ du film. Du coup, ce personnage synthétique qui se doit de ressembler à une humaine n’en est pas vraiment une mais y ressemble. C’est dans cet unique cas que j’accepte vraiment les images de synthèse (ouais je suis un emmerdeur de puriste !).

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Le personnage d’Alita vole un peu trop la vedette par rapport aux personnages secondaires. Evidemment, Christoph Waltz s’en sort très bien et est toujours aussi bon que d’habitude (et de cette manière, il sauve le film). Mais tous les autres personnages qu’on va rencontrer et qui vont graviter autour de l’héroïne ne sont pas assez travaillés. Même les plus importants n’ont que des allures de figurants et c’est là le gros point faible du film.
Mais il faut bien avouer que l’histoire est intéressante (bien qu’elle ne révolutionne rien non plus) ! 

Finalement, ce film a plein de points forts et de points faibles mais toutes les faiblesses se font pardonner par tous ces petits détails qui sont très bons.
J’aurai quand même adoré voir quelque chose de plus épique (surtout dans les séquences de Motorball) ! Ce sport est génial et cela aurait permis de développer quelque chose d’ultra intéressant, de plus les personnages secondaires auraient pu gagner en épaisseur.

Enfin, que puis-je ajouter ?
L’histoire ne se termine pas et on attend la suite (évidemment…). D’ailleurs, je pense que cette future suite sera nécessaire pour que ce film soit vraiment apprécié à sa juste valeur et puisse se faire un nom (à condition que la suite nous propose une histoire toute aussi passionnante).

Moi en tout cas, ce thème me touche et j’ai passé un excellent moment.

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© Jed Seth

[CRITIQUE] : Godzilla 2 : Roi des monstres (2019)

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Sortie : 31 mai 2019 aux Etats-Unis,
29 mai 2019 en France

Titre original : Godzilla: King of the Monsters

Réalisation : Michael Dougherty

Scénario : Michael Dougherty & Zach Shields

Musique : Bear McCreary 

Distribution : Kyle Chandler, Ken Watanabe, Vera Farmiga, & Sally Hawkins. 

Synopsis :

L’agence crypto-zoologique Monarch doit faire face à une vague de monstres titanesques, comme Godzilla, Mothra, Rodan et surtout le redoutable roi Ghidorah à trois têtes. Un combat sans précédent entre ces créatures considérées jusque-là comme chimériques menace d’éclater. Alors qu’elles cherchent toutes à dominer la planète, l’avenir même de l’humanité est en jeu…

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On prend plein de gros monstres, on transforme la planète Terre en ring géant, on saupoudre avec quelques petits humains qui grouillent autour de tout ça et… on fait un film.

Déjà c’est très difficile de passer après le très bon premier opus de Gareth Edwards qui avait su offrir une version onirique au Kaiju. Ici, l’équipe du film se contente de nous balancer une histoire aussi sidérante qu’incohérente, une simple excuse pour des combats interminables dont la brume cache les lacunes des (pourtant coûteux) effets spéciaux.

Le premier Godzilla offrait une histoire et quelques images inoubliables tellement elles étaient poétiques. Ici, par moment, on sent que le réalisateur a tenté de nous offrir quelques plans « wouahou » mais… ben en fait, ça ne marche jamais car le côté clipesque du film reprend immédiatement ses droits. C’est probablement par souci de dynamisme sauf que… Comment apprécier la grandeur et être fasciné par des monstres géants quand les plans s’enchaînent à cette vitesse ? Je n’ai pas la réponse… et ce n’est pas ce film qui va nous la donner non plus.

Je pense que les monstres se castagnent entre eux par déception d’avoir été réveillés pour jouer dans ce film…

Bref, ce second opus est une grosse déception pour moi… J’ai bien fait d’attendre qu’il passe à la télé !

 

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© Jed Seth